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Mme Gbagbo nie son implication dans l'affaire des déchets toxiques |

L'épouse du chef de l'Etat ivoirien, Mme Simone Ehivet Gbagbo, a formellement nié mercredi son implication dans le déversement à Abidjan de déchets toxiques, rejetant les accusations d'un quotidien ivoirien.
"Je voudrais vous jurer au nom de l'Eternel, c'est interdit dans la Bible mais c'est d'un crime que j'ai été accusée, que si je suis propriétaire de Tommy, que le ciel me frappe!", a-t-elle déclaré à ses collègues députés.
S'exprimant à Abidjan lors de l'ouverture d'une session extraordinaire du Parlement, Mme Gbagbo, entendait ainsi "démentir catégoriquement" un article de presse la présentant comme la propriétaire de la société Tommy qui a procédé au débarquement des déchets toxiques et à leur dissémination à travers la ville.
"En attendant les documents, mes avocats ont commencé à chercher la documentation sur Tommy. Il n'en existe pas au Greffe de Côte d'Ivoire", a-t- elle affirmé.
"En dehors du document signé par le ministre Anaky (ancien ministre des Transports) qui donne agrément à la société Tommy de faire les enlèvements, il n'existe aucun document constitutif de la société Tommy", a ajouté Mme Gbagbo, par ailleurs présidente du groupe parlementaire du Front populaire ivoirien (FPI), le parti au pouvoir.
Le quotidien indépendant abidjanais, "Le jour plus", avait formellement présenté Mme Gbagbo comme la propriétaire de la société Tommy, la mettant en cause dans le scandale du déversement de déchets toxiques dans plusieurs endroits d'Abidjan. |
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Départ de Paris d'une mission de la FIDH pour la RD Congo |
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La République Démocratique du Congo
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cia.gov |
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Une délégation de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) conduite par Sidiki Kaba a quitté Paris jeudi matin pour la RD Congo où elle va rencontrer les candidats du second tour de la présidentielle prévue le 29 octobre.
"Elle discutera avec les protagonistes du second tour afin d'obtenir d'eux l'engagement solennel de respecter le verdict des urnes. C'est un enjeu essentiel pour la paix sociale en RD Congo", a déclaré le président de la FIDH, Sidikia Kaba, indiquant que la mission va durer une dizaine de jours.
S'exprimant peu avant le départ de la délégation, il a appelé la Commission électorale indépendante (CEI) de la RD Congo à tout mettre en oeuvre pour assurer la transparence du second tour de la présidentielle, exhortant les partis politiques et leurs militants à "bannir pour jamais le recours aux armes".
"La persistance de la tension que nous avons observée ces derniers temps nous inquiète. Nous allons sur place évaluer le climat, discuter avec les leaders politiques, la société civile et les représentants de la communauté internationale", a-t-il dit.
"Le peuple congolais a souffert de plusieurs années de violences politiques. Nous devons tout faire pour lui éviter une nouvelle épreuve avec cette élection présidentielle", a ajouté M. Kaba.
Le second tour de la présidentielle va opposer le président sortant, Joseph Kabila, à son vice-président, Jean-Pierre Bemba, candidat du Mouvement pour la libération du Congo (MLC).
Des affrontements violents avaient opposé, à Kinshasa, les milices des deux candidats, aussitôt après la proclamation des résultats officiels du premier tour qui s'est déroulé le 31 juillet.
Les heurts, qui ont duré plusieurs jours et fait une dizaine de morts, ont cessé grâce à la médiation de l'Union européenne (UA) et de la Mission des Nations unies au Congo (MONUC).
Selon les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante, le président Kabila a obtenu 44,8 pour cent des voix contre 20 pour cent pour M. Bemba, un ancien chef rebel. |
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