|
 |
  |
Commémoration en Belgique de la mort de la Nigériane Semira Adamou |

Plusieurs centaines de personnes ont participé samedi à Bruxelles, en Belgique, à une manifestation commémorant le huitième anniversaire de la disparition de la Nigériane Semira Adamou, morte étouffée par des gendarmes belges chargés de la rapatrier.
Après avoir été déboutée du droit d'asile, Semira avait été expulsée par les autorités belges vers son pays d'origine qu'elle avait fui pour échapper à un mariage forcé.
Les manifestants, dont des centaines d'Africains et de Belges, ont exigé la cessation des expulsions des réfugiés déboutés du droit d'asile ainsi que la régularisation des sans-papiers.
De nombreux Belges, membres d'associations pour la défense des droits de l'homme, ont également pris part à cette manifestation.
Depuis plusieurs mois, des nombreuses églises et autres bâtiments communaux sont occupés par des sans-papiers qui réclament la régularisation de leur séjour en Belgique.
Le Parti socialiste belge (PS), membre de la coalition gouvernementale, et d'autres formations politiques, réclament la régulation massive des sans- papiers, mais le gouvernement fédéral a rejeté cette demande.
Le PS a indiqué que la régularisation massive des sans-papiers figurera à l'ordre du jour des négociassions en vue de la formation de la coalition gouvernementale après les élections législatives prévues en octobre 2007.
En 2000, le gouvernement avait permis la régularisation de 50.000 immigrés, rappelle-t-on. |
|
Hommage à Paris au journaliste congolais Bapuwa Mwamba |

Une cérémonie d'hommage sera organisée samedi à Paris à la mémoire du journaliste congolais Bapuwa Mwamba, assassiné par balles le 8 juillet dernier à Kinshasa, a indiqué vendredi à la PANA un des organisateurs de l'événement.
«C'est une cérémonie que nous organisons pour honorer la mémoire d'un professionnel qui jouissait d'une grande estime dans la diaspora africaine. L'adhésion à cette initiative a été très spontanée parmi la diaspora», a expliqué M. Guèye, président de la Fédération des travailleurs africains en France (FETAF).
M. Guèye a précisé que des amis, des confrères et des proches du journaliste assassiné se rendront samedi à la Bourse du travail de Paris lire des témoignages sur son parcours professionnel, son engagement et sa sociabilité.
«Il a laissé un très bon souvenir ici à Paris d'où il est rentré, il y a près d'un an, pour participer au retour de la démocratie en RD Congo. Il nous paraissait utile que la diaspora dise son amertume après son assassinat, mais surtout qu'elle rende hommage à son courage», a ajouté le président de la FETAF.
Après avoir longtemps travaillé comme collaborateur du magazine «Jeune Afrique Economie», Bapuwa Mwamba avait pris, contre l'avis de plusieurs de ses amis, la décision de rentrer à Kinshasa afin d'aider la jeune presse congolaise à trouver son chemin.
Le journaliste congolais, assassiné à 54 ans, avait commencé sa carrière à l'Agence congolaise de presse avant de s'exiler en Belgique puis en France.
La police congolaise, qui privilégie la piste de l'acte criminel, a présenté en août dernier à la presse kinoise un groupe de quatre malfaiteurs, auteurs présumés de l'assassinat de Bapuwa Mwamba. |
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 0 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|