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Un scientifique exhorte le Ghana a développer l'énergie nucléaire |
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John Kufuor président du Ghana
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Un physicisien nucléaire ghanéen, Edmund Osae, a appelé lundi son pays à développer l'énergie nucléaire pour aider à régler ses problèmes d'électricité.
Selon M. Osae, ancien directeur général adjoint de la Commission ghanéenne sur l'énergie atomique, il semble que les autorités ghanéennes ont peur de s'engager dans la production d'énergie nucléaire.
Pour lui, le dépassement de cette peur est un moyen sûr pour sortir le pays de ses crises énergétiques récurrentes.
"Le développement d'une énergie nucléaire pour notre production d'électricité est aujourd'hui la meilleure chose qui peut nous arriver afin de débarrasser le pays des crises énergétiques puisque cette énergie requiert peu de carburant".
"De plus, le pays a la capacité et l'expertise de développer une énergie nucléaire bien gérée, donc arrêtons de jouer à nous faire peur en pensant que le développement de réacteurs nucléaires causera des explosions", a ajouté M. Osae.
Il a noté qu'à travers le monde, l'énergie nucléaire était développée de façon rapide du fait de son coût compétitif comparé à d'autres formes de production d'électricité, en dehors des pays où l'on a un accès direct aux combustibles fossiles bon marché.
"Le Viet Nam a installé deux centrales nucléaires. Pourquoi pas le Ghana ? Nous prenons du retard et la peur s'est emparée de ce pays alors que 38 pays environ dans le monde ont plus de 400 réacteurs nucléaires."
"De quoi avons-nous peur? Nous ne savions pas comment construire des centrales thermiques il y a quelques années, mais aujourd'hui n'est-ce pas que ce sont des Ghanéens qui gèrent les centrales thermiques dans ce pays? s'est interrogé M. Osae.
Il a, pour finir, rappelé que le Ghana avait ratifié le traité international contre le développement de la bombe nucléaire.
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Crise ivoirienne: Gbagbo et Mbeki chez Compaoré |
Le chef de l'Etat ivoirien Gbagbo Laurent se rend, ce mardi matin, à Ouagadougou, au Burkina Faso, en compagnie de son homologue sud-africain Thabo Mbeki, le médiateur de l'Union africaine ( UE) dans la crise ivoirienne, apprend-t-on de source officielle à Abidjan.
Si les raisons du séjour burkinabé des deux chefs d'Etat n'ont pas été rendues publiques, des sources diplomatiques dans la capitale économique ivoiriennes indiquent qu'il vise à préparer la prochaine réunon du Conseil de paix et de sécurité de l'UE, dont le président Compaoré assume présentement la présidence.
Les mêmes sources assurent que MM. Mbeki et Gbagbo, qui ont eu plus de deux heures d'entretien, en tête-à-tête, lundi à Abidjan, souhaiteraient s'entretenir avec leur homologue burkinabé, du "nouveau cadre de sortie de crise" que le médiateur de l'Union aurait mis au point, à l'issue du sommet des Nations unies sur la Côte d'Ivoire, du 20 septembre dernier, que le président ivoirien a ostensiblement boycotté.
On rappelle que M. Gbagbo a refusé de participer à cette rencontre, à laquelle étaient conviés les principaux dirigeants de l'opposition et le Premier ministre Charles Konan Banny, pour "protester contre la façon cavalière et impolie avec laquelle le GTI traite les affaires de (son) pays".
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