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Les contrôleurs aériens paralysent l'aéroport d'Abidjan |

Les agents de la navigation aéroportuaire de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique (ASECNA), de l'Aéroport international Félix Houphouet- Boigny d'Abidjan ont paralysé, toute la journée de mardi, l'espace aérien ivoirien, provoquant des perturbations allant du retard à l'annulation des vols en partance et à destination de la métropole ivoirienne, a-t-on constaté sur place.
Les contrôleurs aériens ivoiriens, qui sont au nombre de 27, ont ainsi mis leur menace à exécution, après avoir déposé, la veille seulement, un préavis de grève auprès du ministère ivoirien des Transports, l'informant du déclenchement d'un débrayage de quarante huit heures.
Selon M. Brou Gosse, l'un de leurs représentants, qui est intervenu sur les ondes d'une radio locale, l'Association professionnelle des contrôleurs aériens de l'ASECNA de Côte d'Ivoire (APCA-CI) revendique le paiement d'une prime spéciale mensuelle de deux millions de FCFA par mois à chacun des agents et l'installation d'un radar de surveillance pour l'amélioration du service du contrôle aérien dans tout l'espace de la Côte d'Ivoire.
Le nouveau ministre des Transports, M. Abdel Aziz Thiam, qui a pour sa part qualifié le mouvement "d'illégal" parce que ses organisateurs n'auraient pas, selon lui, respecté le préavis de grève de six jours ouvrables, a appellé la direction de l'ASECNA à "prendre ses responsabilités".
"Nous resterons d'abord sur nos revendications pour une suite satisfaisante. Dans le cas contraire, le "silence radio" continuera pour une autre période que les contrôleurs détermineront", a menacé M. Gossé.
Le mouvement de grève a eu pour conséquence le détournement, vers les pays voisins, de plus de la moitié de la centaine de vols qui s'effectuent quotidiennement sur l'Aéroport international Félix Houphouet-Boigny. |
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Les travailleurs des banques en grève à Abidjan |

Abidjan, Côte d'Ivoire (PANA)- Les travailleurs des établissements financiers observent depuis ce mercredi matin une grève de 72 heures (du mercredi au vendredi), à l'initiative du bureau exécutif national du Syndicat national des agents des banques, établissements financiers et assurance de Côte d'Ivoire (SYNABEFA-CI), qui réclame une harmonisation de la grille salariale de la corporation jugée inadaptée à la situation actuelle.
"Depuis longtemps, on a demandé à nos patrons d'augmenter par exemple les primes de transports et de logements des agents de banque, ils ont brandit la crise socio-politique que traverse notre pays pour ne pas le faire. Mais dans le même temps, de nouveaux établissements financiers s'installent dans tous les quartiers, cela veut dire que ça marche", a répondu un agent de banque joint au téléphone par la PANA.
Ce mercredi, tous les établissements financiers du Plateau, quartier des affaires de la capitale économique sont restés fermés, a-t-on constaté sur place.
Selon le SYNABEFA-CI, il s'agit d'une simple grève d'avertissement. Si le syndicat menace de recourir à une grève illimitée si les patrons de banque ne réagissent pas favorablement à leurs revendications. |
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