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Un CD sur le procès des "disparus du Beach" en vente à Paris |
Un disque compact (CD) relatant le procès en juillet et août 2005 des personnalités congolaises responsables présumés de la disparition de près de 353 personnes dans la zone fluviale de Brazzaville dite "Beach" est en vente à Paris.
Intitulé "Congo-Brazzaville, procès mascarade Beach, juillet/août 2005", le CD est un condensé de trois semaines d'audience devant le tribunal de Brazzaville où plusieurs officiers généraux congolais étaient allés s'expliquer.
"Nous avons résumé en une heure et huit minutes plus de cinq heures de débats retransmis à la télévision nationale. Le CD que nous vendons à dix euros (environ 6.500 F CFA) donne à ceux qui le verront une idée claire du procès", a déclaré à la PANA un des vendeurs du produit.
Vendu par porte à porte ou lors des manifestations, le CD connaît un certain succès au sein de la diaspora congolaise.
Plusieurs officiers généraux congolais, dont Jean-François N'Denguet, directeur général de la police, et Norbert Dabira, inspecteur général des forces armées, avaient été jugés lors du procès de Brazzaville. Les généraux congolais et leurs coaccusés étaient soupçonnés d'avoir participé au massacre, en mai 1999, de près de 353 Congolais qui étaient revenus de la RD Congo.
Le tribunal de Brazzaville les a relaxés, suscitant la colère des victimes et des associations de défense des droits de l'homme. |
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Poursuite de la grève des employés de banque en Côte d'Ivoire |
Le mouvement de grève déclenché, mercredi à Abidjan, par le Syndicat national des banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire (SYNABEFA-CI) et qui a été massivement suivi, se poursuivait encore ce jeudi en milieu de matinée, a constaté sur place le correspondant de la PANA.
Les grévistes, qui ont refusé de répondre à une invitation du chef de l'Etat, Gbagbo Laurent, pour une concertation dans l'après-midi, affichent ainsi leur détermination à poursuivre leur mouvement jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendications pour de "meilleures conditions de travail".
Ainsi, les menaces de licenciement proférées, mercredi soir, dans le journal télévisé de 20 heures, par le professeur Hubert Oulai, ministre de l'Emploi et de la Fonction publique et les explications du directeur de Cabinet du ministre délégué à l'Economie et aux Finances, qui s'est évertué à démontrer que le "grève était illégale", n'ont apparemment pas entamé la résolution des grévistes.
La quasi-totalité des banques et établissements financiers du Plateau, le quartier des affaires d'Abidjan, sont donc restées fermées.
Selon des sources proches de la présidence de la République, qui s'est manifestement saisie du dossier, des tractations sont en cours pour aboutir à une entrevue dans la journée avec les responsables du SYNABEFA-CI.
A défaut d'obtenir la fin du mouvement, les autorités ivoiriennes, soucieuses des conséquences économiques et sociales qu'entraînerait la poursuite de la grève, en cette fin de mois, jouent leur va-tout pour obtenir, au moins, sa suspension, toujours selon les mêmes sources.
Ce mouvement a provoqué bien des désagréments au sein des populations et surtout aux éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) et autres agents de l'Etat, qui n'ont pas pu disposer de leurs salaires, virés depuis quarante-huit heures. |
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