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Désormais la rentrée scolaire ne se conjuguera plus à Nkongsamba uniquement au primaire et au secondaire. C’est la première institution de cette nature qui voit ainsi le jour dans cette ville, autrefois la 3ème du Cameroun après Douala et Yaoundé, mais qui se morfond aujourd’hui dans une déchéance continue.
Mr. Djankou Nkuissi aura eu une de ces enfances sans soucis à Nkongsamba à l’époque ou celle-ci était considérée comme la capitale agricole du Cameroun. Ville historique, ville du café, ville attachante, c’est cet attachement qui l‘interpellera au moment de créer cet Institut.
Ce « projet de cœur » qui au départ semblait utopique, est devenu une réalité grâce à l’obsession, à la foi et à la détermination de son promoteur. On peut espérer que cette action suscitera d’autres bonnes volontés en faveur de cette ville. Mais la motivation fondamentale précise le promoteur, c’est de donner des opportunités pour la formation diplômante aux jeunes, comme le proclame le slogan de l’ISMAM « Formation locale, ambitions internationales ». |
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Du brevet de techniciens supérieurs (BTS) au cycle d’ingénieur, l’ISMAM s’engage à donner aux jeunes bacheliers et aux professionnels (pour la Capacité en droit), une formation de qualité basée sur le principe de l’excellence. Au reproche selon lequel l’ISMAM aurait fixé des conditions d’entrée assez rigides, le promoteur explique que "cet institut a vocation à former des locomotives et non des wagons".
De la passion pour sa ville et pour le Cameroun, le promoteur en a visiblement à revendre. Il rêve de faire de Nkongsamba la première Cybercité du Cameroun. ISMAM ne serait que la première pierre de cette construction. Ne dit-on pas que rien ne s’est réalisé sans passion ? Wait and see.
L’action de Mr Gabriel Djankou Nkuissi est d’autant plus à saluer qu’il met les choses en place sans aucun concours financier des banques. « Tous mes efforts pour obtenir un prêt bancaire n’ont jusqu’ici pas abouti. » assure t-il. De plus, ses responsabilités qu‘il assume dans les pays de l‘Océan Indien pour le compte de l‘OIT le tiennent à plusieurs milliers de kilomètres du Cameroun et de Nkongsamba. |
Toutefois, interrogé sur les moyens qui lui ont permis de réaliser tout ce qui a été fait, Mr. Djankou mentionne tout d‘abord ses apports personnels et l’appui de certaines structures comme CIBLE Cameroun et autre bénévoles. Des fils et filles de Nkongsamba, mais aussi d‘ailleurs, contribuent, chacun dans son domaine de compétence, à donner à ce nouvel Institut, le rayonnement qu’il mérite. Il mentionne aussi des partenaires tel, Pencils for Africa (ONG pour un meilleur Standard de l‘éducation en Afrique) dont les conseils et autres services ont été précieux.
Une partie du rêve de Mr Djankou Nkuissi sera peut-être accomplie. Seulement le plus gros reste encore à faire: faire de cet institut une référence pas seulement au Cameroun mais aussi dans la sous région. Avec des filières qui tiennent compte du contexte économique de la région et du Cameroun, mais ouvertes sur les NTIC et le monde, l’ISMAM prend son envol pour un voyage qui ne manquera pas d’obstacles.
Des partenaires crédibles au niveau national et international et un corps enseignant de référence (professeurs d’Université et professionnels de carrières) sont prêts à vivre cette grande aventure.
Reste à espérer que ISMAM soit ce cadre universitaire qui faisait tant défaut à Nkongsamba et qu’il contribue à la renaissance de la ville des monts Nlonako et Manengouba. |
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