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Deux passeurs asiatiques arrêtés en Guinée-Bissau |

Deux passeurs asiatiques, un Indou et un Pakistanais, ont été arrêtés samedi dernier par la police bissau-guinéenne, a déclaré mardi à Bissau le secrétaire d'Etat à l'Ordre public, Mamadu Saico Baldé.
S'exprimant devant la presse, il a indiqué que 109 Asiatiques candidats à l'émigration clandestines, pour la plupart des Indous et Pakistanais, ont réussi à entrer dans le pays, il y a quelques jours.
"Logés à Antula Bono, un quartier périphérique de Bissau, ils ont réussi à entrer en Guinée-Bissau par groupe de 15 personnes", a précisé M. Baldé, soulignant que la police judiciaire a pu arrêter les deux passeurs grâce à la collaboration de l'armée.
"La situation est préoccupante d'autant plus que la Guinée-Bissau ne dispose pas de suffisamment de moyens destinés à la surveillance de ses frontières terrestres et maritimes", a-t-il ajouté.
Il a lancé un appel "pressant" à la communauté internationale pour aider le pays à obtenir de moyens appropriés pour lutter contre l'émigration clandestine.
"Les réseaux de passeurs d'Afrique occidentale, voire d'Asie préfèrent emprunter les côtes bissau-guinéennes avec ses 700km de cotes, comme port d'embarquement en raison d'une surveillance défectueuse de ces zones", a affirmé M. Baldé.
Il a confirmé l'existence dans le pays de trois points d'embarquement des émigrants clandestins, à savoir Bissau, Varela, dans le nord-ouest, et Bubaque, dans le sud-ouest.
Il a indiqué que le ministre de l'Intérieur, Ernesto de Carvalho, se trouve actuellement en Espagne pour essayer de parvenir à un accord avec les autorités espagnoles sur la lutte contre l'émigration clandestine.
Le 17 septembre, une pirogue ayant à son bord 81 émigrés clandestins avait quitté Bissau pour les îles Canaries.
Quelques jours plus tard, le 21 septembre, les autorités espagnoles avaient rapatrié par vol spécial 50 immigrants clandestins bissau-guinéens. |
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Interpol et l'AMA vont lutter ensemble contre le dopage dans le sport |

L'Organisation internationale de la police criminelle (Interpol) et l'Agence mondiale antidopage (AMA) ont pris l'engagement de travailler ensemble afin d'identifier les domaines dans lesquels ils pourraient collaborer pour lutter contre le dopage dans le sport.
Le secrétaire général d'Interpol, Ronald Noble, et le directeur général de l'AMA, David Howman, ont insisté lundi à Lyon, sur la nécessité d'une action plus déterminée et mieux coordonnée afin de faire face au dopage dans le sport.
S'exprimant au cours d'une réunion, les deux responsables ont convenu d'organiser un congrès mondial sur le dopage dans le sport.
Cette rencontre devrait réunir des experts des sphères de répression et du sport afin d'identifier les meilleures pratiques et renforcer la coopération inter-organisations à tous les niveaux.
"Le dopage dans le sport n'est pas seulement un crime au sens conventionnel du terme. Il s'agit également d'une pratique malhonnête, d'un point de vue moral, et nocive à de multiples égards", a affirmé le directeur général d'Interpol, Ronald Noble.
"La déception provoquée par le dopage s'est aujourd'hui si profondément et largement propagée qu'il existe des sports dans lesquels tout sportif qui établit un nouveau record s'expose à la suspicion", a-t-il ajouté.
Interpol et l'AMA envisagent signer un protocole d'accord définissant un cadre de coopération clair pour la lutte contre le dopage.
"De nombreux athlètes sont aujourd'hui conscients des conséquences aussi bien juridiques que physiques de la consommation de drogues censées améliorer leurs performances", a déclaré M. Howman.
"Si des efforts considérables ont été réalisés au cours des dernières années pour susciter, dans le monde sportif, une prise de conscience des dommages que le dopage peut causer, je suis certain que l'appui des organismes de répression aux efforts d'identification des fournisseurs et d'ouverture de poursuites contre eux nous permettrons de faire des progrès encore plus importants", a souligné le responsable de l'AMA.
En 2004, Interpol avait abrité la première rencontre du Groupe de travail international sur les produits dopants, réunissant des délégués de 16 pays ainsi que des représentants de l'AMA, du Comité olympique international et du Conseil de l'Europe.
La réunion avait souligné la nécessité de renforcer la législation afin de détourner les criminels de cette activité considérée comme une infraction à faible risque mais à profit élevé. |
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