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Pierre Schori chez le président Blaise Compaoré |
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Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire, Pierre Schori, a estimé mercredi essentielle, "une transition pacifique à la crise ivoirienne qui n'est pas seulement nationale, mais régionale et internationale", ajoutant qu'il "était temps de prendre des décisions courageuses pour enclencher cette transition".
"S'il y a des violences, des menaces sur les populations, cela concerne la région et les Nations unies dont la charte est en jeu", a déclaré M. Schori, qui s'exprimait à l'issue d'une audience d'une heure chez le président Blaise Compaoré du Burkina Faso.
Il a précisé que ses échanges avec le chef de l'Etat burkinabé ont porté sur le sommet de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) sur la crise ivoirienne le 7 octobre à Abuja.
"On nous a demandé de donner des informations de terrain, car nous vivons là-bas dans l'attente des élections qui ne pourront pas se tenir en fin octobre", a encore dit le diplomate onusien, qui a indiqué que "les Nations unies sont impartiales mais que la vérité exige qu'elles prennent des décisions courageuses pour sortir de la crise".
"La Côte d'Ivoire est membre des Nations unies, la Côte d'Ivoire est sur la terre, elle n'est pas sur la planète Mars", a-t-il expliqué, soulignant que la feuille de route n'attend qu'à être appliquée par les différents acteurs politiques ivoiriens.
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Trois présidents invités au sommet de la CEDEAO sur la Côte d'Ivoire |
Les présidents, Thabo Mbeki d'Afrique du Sud, Omar Bongo Ondimba du Gabon, et Denis Sassou Nguesso du Congo, ont été invités au sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la Côte d'Ivoire prévue vendredi à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, a-t-on appris mercredi de source diplomatique.
M. Mbeki a été invité en sa qualité de médiateur de l'Union africaine (UA) pour la crise ivoirienne alors que M. Ondimba a été sollicité en raison de son "influence" sur les rebelles, indique la même source.
Quand au chef de l'Etat congolais, sa participation se justifie par le fait qu'il est, depuis un an, président en exercice de l'UA.
La rencontre a pour objectif de relancer le processus de paix en Côte d'Ivoire, un pays qui tente péniblement de sortir de sa crise politico- militaire en cours depuis septembre 2002.
Le président ivoirien, Laurent Gbagbo, dont le mandat expire à la fin du mois, a estimé que la médiation de l'ONU a échoué alors que les responsables de son parti, le Front patriotique ivoirien (FPI), ont demandé aux soldats français de quitter le pays.
Les rebelles, qui contrôlent le nord du pays, ont pour leur part accusé le président Mbeki de parti-pris en faveur du président Gbagbo.
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