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Le général Mangou inspecte les casernes d'Abidjan |

Le Chef d'état-major général (CEMA) des Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (FDS), le général de Division Philippe Mangou a inspecté, mardi, toutes les garnisons des différents corps d'armes, de la Police et de la Gendarmerie de la ville d'Abidjan, a-t-on appris mercredi de source militaire.
Au cours de cette inspection inopinée, le général Mangou a notamment exhorté à la vigilance les différentes composantes des FDS auxquelles il a rendu visite, en raison, a-t-il expliqué, de la situation socio-politique tendue qui prévaut actuellement dans le pays.
Le CEMA a notamment révélé qu'il était venu mettre en garde ses troupes contre les agissements de "certains individus qui rôdent autour des casernes pour proposer de l'argent à nos éléments, afin qu'ils mènent des actions".
Le général, qui dit avoir été informé de ces tentatives de recrutement par des éléments qui ont été déjà approchés à cet effet, a invité ceux qui, parmi les FDS, "ambitionnent de faire de la politique, à abandonner le treillis".
A l'approche de la date fatidique du 30 octobre prochain, qui verra l'achèvement des mandats onusiens du chef de l'Etat Gbagbo Laurent et du Premier ministre Charles Konan-Banny et qui pourrait ouvrir la voie à une période pleine d'incertitudes, comme l'annoncent déjà certains hommes politiques ivoiriens, le CEMA a demandé à ses troupes de redoubler de vigilance.
"Ceux qui parlent ainsi ont certainement des idées derrière la tête. Fouillez tous les véhicules sans exception. N'oubliez pas qu'à tout moment vous pouvez être pris pour cible. Soyez donc vigilants aux différents barrages et corridors où vous êtes de faction. Surtout, soyez solidaires et rappelez-vous que vous êtes des frères d'armes", leur a-t-il notamment ordonné, avant d'affirmer que les FDS "feront tout pour empêcher que la Côte d'Ivoire ne sombre".
Evoquant la récente manifestation d'une vingtaine d'élèves-gendarmes à Abidjan, qui a semé la panique au sein des populations du Plateau, le quartier des affaires, le général Mangou a révélé que le commandement vient de mettre en place un dispositif pour réagir rapidement lorsque des coups de feu se feront entendre sur le district d'Abidjan.
Le CEMA, qui était accompagné de l'Inspecteur général des armées, le général Denis Bombet, des généraux Edouard Diapé Kouassi et Yapo Kouassi, respectivement commandant supérieur de la Gendarmerie et directeur général de la Police et du colonel René Kokou Sako, chef du Centre de commandement inter-armées tactique (CCIAT), a successivement inspecté un camp militaire, l'Ecole nationale de Police, un camp de Gendarmerie, le cantonnement des Eaux et Forêts, l'état-major des armées, la base aérienne, la base de la Marine nationale et la Garde républicaine. |
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Gbagbo rassure les ressortissants de la CEDEAO |
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http://www.afrique-express.com |
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Le chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, s'est engagé, mardi à Abidjan, à veiller "personnellement" sur la sécurité de l'ensemble des ressortissants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) résidant en Côte d'Ivoire, a-t-on appris, de source diplomatique, dans la métropole ivoirienne.
Il a donné cette assurance aux ambassadeurs et chargés d'affaires des quinze Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), qu'il avait conviés à une rencontre d'échanges, selon M. Emile Ilboudo, chef de la mission diplomatique du Burkina Faso et doyen du corps diplomatique.
Le président ivoirien s'est désolidarisé des propos tenus, à la veille du sommet d'Abuja, au Nigeria, du 6 octobre dernier, par le président du Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir) qui avait proféré des menaces à l'endroit des ressortissants des pays membres de l'organisation régionale, au cas où leurs chefs d'Etat prendraient des mesures contraires aux intérêts des Ivoiriens et a affirmé qu'il avait même présenté ses excuses à ses homologues, a confié à la PANA, un diplomate qui a participé à la rencontre.
"La CEDEAO ne doit pas oublier qu'elle a des millions de ressortissants en Côte d'Ivoire. Chacun de ces pays doit penser à ceux-ci. Qu'elle ne parle pas pour mettre le désordre et qu'elle n'évoque surtout pas le problème de la Constitution", avait notamment déclaré l'ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan, qui dirige Le parti présidentiel.
Ces propos avaient suscité une vive réaction du Secrétariat exécutif de la CEDEAO, qui les avait qualifiés d'"irresponsables", tout en tenant M. Nguessan personnellement responsable de ce qui pourrait arriver aux ressortissants de l'organisation en Côte d'Ivoire.
La sortie du président du FPI avait été aussi sévèrement condamnée par le Secrétaire général des Nations unies, M. Kofi Annan, qui a indiqué que "ceux qui incitent à commettre des actes de violence ou les auteurs de tels actes seront tenus personnellement responsables par la communauté internationale".
On rappelle que M. Affi Nguessan dont le parti s'oppose à la formule des audiences foraines, censées délivrer des jugements supplétifs aux Ivoiriens et aux étrangers nés dans le pays et des certificats de nationalité aux Ivoiriens qui en sont dépourvus, avait demandé à ses partisans de s'"opposer par tous les moyens" à leur déroulement.
Les incidents et affrontements, qui ont suivi ce mot d'ordre, ont fait près d'une demi-douzaine de morts et de nombreux blessés à Abidjan et dans plusieurs villes de l'intérieur du pays. |
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