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L'opposition ivoirienne mobilisée pour le départ de Laurent Gbagbo |

Les partis politiques de l'oppostion ivoirienne regroupés au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ont invité, dimanche à Abidjan, la communauté internationale à instaurer une transition sans le président Laurent Gbagbo et à donner tous les pouvoirs de l'Exécutif au Premier ministre du gouvernement de transition.
Cet appel a été lancé par M. Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du RHDP, au cours d'un gigantesque meeting, qui s'est déroulé dans l'enceinte du Palais des sports de la commune de Treichville, en présence d'une foule estimée à plus de 25.000 personnes scandant des slogans hostiles au chef de l'Etat et à son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), a constaté sur place le correspondant de la PANA.
M. Mady a invité les militants des quatre partis membres de la coalition, à savoir le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, l'ex-parti unique) de l'ancien Président Henri Konan Bédié, le Rassemblement des républicains (RDR, opposition libérale) de l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), de feu le général Robert Guei et le Mouvement des forces d'avenir (MFA), à se "mobliser en permanence" jusqu'à ce que le Conseil de sécurité de l'ONU se prononce sur la situation en Côte d'Ivoire.
Le président du directoire du RHDP n'a pas manqué de fustiger l'attitude du président Laurent Gbagbo dont l'objectif, selon lui, est de rester coûte que coûte "roi de la Côte d'Ivoire, quel que soit l'état de santé du pays".
Il a émis le voeu que "la présence massive" des militants à ce meeting constitue un "signal fort" à l'endroit de la communauté internationale qui va être amenée à se prononcer bientôt sur le sort de la transition.
L'un des temps forts de la manifestation a été l'intervention de M. Karamoko Yayoro, secrétaire général des jeunes du RDR et président en exercice des jeunes du RHDP, qui a indiqué que la jeunesse de l'opposition "n'acceptera plus la dictature de la minorité".
"Qui dégaine le premier est un homme mort", a-t-il prévenu, en invitant les "Jeunes patriotes", partisans du président Gbagbo et les miliciens du camp présidentiel à "ne pas se battre pour un régime qui est déjà mort".
M. Yayoro a lancé un sévère avertissement à l'ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir), en lui signifiant que "les temps où il menaçait les gens sont désormais bel et bien terminés".
"Nous n'accepterons plus qu'un individu de cet acabit se mette en travers de notre route", a-t-il encore averti, tout en ironisant sur le FPI pour qui il a demandé la "construction d'un musée". |
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Trafic de diamant: démenti des ex-rebelles ivoiriens |

Les Forces nouvelles, l'ex-rébellion ivoirienne, démentent formellement une information donnée par une radio internationale, citant le rapport du Groupe d'experts des Nations unies, affirmant que "l'embargo imposé par le Conseil de sécurité des Nations unies est violé tant par le camp présidentiel que par les Forces nouvelles" et que du côté de l'ex-rébellion, "les autorités s'adonnent à la vente illicite de diamant vers le Ghana, le Mali et la Guinée-Conakry".
"Les autorités des Forces nouvelles dénoncent fermement cette information et tiennent à indiquer qu'elle est mensongère et infondée. Les autorités des Forces nouvelles, depuis le 19 septembre 2002, ne se sont jamais impliquées dans un trafic quelconque de diamant", déclare la cellule de communication du mouvement, dans un communiqué de presse parvenu à la PANA.
"La tentative d'accusation contre les Forces nouvelles relève, à y voir de près, d'un souci et d'un complexe d'équilibrisme si cher à ce genre d'organisation", estime le communiqué qui met en doute le sérieux de ce rapport qui, selon lui, ignore que l'exploitation du diamant dans les régions de Séguélé et Tortiya, n'a jamais été organisée par l'Etat de Côte d'Ivoire et ce, depuis l'indépendance.
"C'est une exploitation artisanale et informelle pratiquée par les populations locales bien avant la crise ivoirienne. Elle constitue quasiment la principale source de revenus pour ces populations", explique l'ex-rébellion qui assure qu'elle n'a fait "qu'entériner le statut quo pour ne pas risquer une révolte des populations déjà en situation de précarité du fait de la crise". |
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