 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
La Côte d'Ivoire
©
cia.gov |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

La cellule opérationnelle du Plan national de lutte contre les déchets toxiques a indiqué mardi que 4.517 tonnes de déchets solides et liquides ont pu être recueillis par la société Tredi chargée de la dépollution des sites par des déchets à haute teneur toxique déversés dans la nuit du 19 au 20 août 2006 à Abidjan et banlieue.
Invitée par le Centre d'information et de communication gouvernemental (CICG) dans le cadre de ses "Matinales" (une tribune mensuelle d'échanges sur les questions d'actualité instituée par le CICG), la présidente de la cellule opérationnelle, Mme Safiatou Ba Ndaw a indiqué que ces produits recueillis sont conditionnés dans des fûts et des gros sachets sécurisés et transférés vers les centres de transit avant leur expédition vers l'Europe pour un traitement.
La date et les pays devant réceptionner ces déchets n'ont pas été définis. "Notre pays se retrouve être aujourd'hui exportateur de déchets toxiques, il y a donc des normes en la matière qu'il faut respecter, les règles internationales sont très strictes sur ces questions et nous poursuivons les contacts avant de nous prononcer sur l'expédition des déchets", a répondu Mme Safiatou Ba Ndaw.
Sur le plan sanitaire, 48 centres de Santé ont été requis pour la prise en charge des victimes, estimées à 103.842 consultations. Il y a eu 10 décès et 69 hospitalisations.
"Il y a une amélioration de la situation sanitaire avec une baisse des consultations qui sont passées à 3.600 consultations par jour au début de la prise en charge à 70 consultations aujourd'hui. Aussi les 69 personnes hospitalisées sont sorties des hôpitaux", a rassuré la coordinatrice du Plan national de lutte contre les déchets toxiques.
Ell a précisé que la prise en charge des victimes en matière de médicaments a coûté à ce jour 500 millions de FCFA à l'Etat de Côte d'Ivoire.
Au plan juridique, les enquêtes se poursuivent, dit-on, pour situer les responsabilités.
On rappelle que le déversement de près de 500 mètres cubes de déchets toxiques dans la capitale économique ivoirienne a provoqué un désarroi au sein de la population.
Des mesures ont été prises par le gouvernement ivoirien, à savoir la mise en place de la cellule opérationnelle qui coordonne la mise en oeuvre du Plan national de lutte contre ces déchets toxiques, la prise en charge des victimes, l'abattage d'animaux vivant dans le périmètre des sites pollués ainsi que la destruction des maraîchers aux abords des sites et la surveillance quotidienne des baies lagunaires, la création des commissions nationale et internationale d'enquête. |