Le président nigérian Olusegun Obasanjo a invité les musulmans et tous les autres Nigérians à prier pour une transition politique sans heurts, harmonieuse et réussie l'année prochaine, soulignant qu'une transition pacifique "fera beaucoup avancer le Nigeria en tant que nation démocratique".
Recevant dimanche à Abuja une délégation de musulmans qui lui rendaient la traditionnelle visite de courtoisie de la fin du Ramadan, M. Obasanjo a souligné qu'un changement de gouvernement sans problèmes marquera "la transition réussie d'un gouvernement à un autre et d'une personnalité à une autre" au sommet de l'Etat.
"Je ne vous demanderai qu'une chose. Tout comme vous priez pour la nation et les dirigeants de ce pays dans tous les secteurs et à tous les niveaux, je vous invite à continuer à prier pour ce pays, particulièrement pour une transition harmonieuse et sans heurts, car nous n'aurons pas un autre Ramadan avant la transition en mai de l'année prochaine", a indiqué le président.
S'adressant à cette délégation conduite par le président de la Cour suprême de la Fédération, le juge Modibbo Alfa Belgore, il a remercié les musulmans du pays pour leur "soutien sous forme de prières" à son administration, soulignant que les succès de son gouvernement en près de huit ans sont dus au fait que "Dieu a répondu à nos prières".
Dans une brève évaluation de sa mission, le président a déclaré: "Nous avons eu des hauts et des bas, mais dans l'ensemble plus de hauts que de bas. Nous n'en sommes plus à la case départ. Nous avons fait des progrès. Dans l'ensemble, il y a des choses importantes que nous pouvons considérer comme des réalisations pour le pays au cours de la période dont nous parlons".
Tout en remerciant le président d'avoir trouvé le temps de les recevoir malgré son calendrier chargé, le juge Belgore lui a assuré que les musulmans du pays continueront à prier pour la paix et l'unité et pour une transition en douceur" afin que le Nigeria fasse des progrès pour devenir une des plus grandes nations du monde.
La délégation comprenait notamment le principal imam de la Mosquée nationale, cheikh Mohammed Musa, le vice-président du Sénat, Ibrahim Mantu, le président national du Parti démocratique populaire, Ahmadu Ali, ainsi que plusieurs ministres et membres du corps diplomatique.
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