« La contamination génétique (des aliments) a pris une ampleur internationale », dénonce Cap 21, le parti écologiste présidé par Corinne le Page. Allemagne, France, Nicaragua, Pays-Bas, Royaume Uni, Suède... Les OGM seraient partout.
Toute la chaîne alimentaire serait touchée. Des traces d’organismes génétiquement modifiés ont ainsi été découverts en Chine, dans de la nourriture « premier âge » pour bébés ! Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies, n’est pas en reste. Au Nicaragua, « la presque totalité » des farines de maïs et des céréales dont il assure la fourniture en renfermerait.
Et « depuis janvier dernier, au moins 140 000 tonnes de riz contaminé ont été exportées vers l’Europe » assure Cap 21. En Allemagne, en France et au Royaume Uni des pâtes et du riz vendus dans des supermarchés renfermaient un insecticide (la protéine Bt), potentiellement allergisant. Bref, il deviendrait bien difficile de ne pas consommer d’OGM !
D’où le cri d’alarme de Cap 21. « Ils peuvent aujourd’hui être présents dans la chaîne alimentaire et consommés par des millions de gens, y compris des bébés ». Par ailleurs, l’Union européenne s’apprête à autoriser la mise sur le marché de trois types de colza génétiquement modifiés produits par la firme allemande Bayer. « Cette autorisation pourrait s’avérer catastrophique en raison des risques très élevés de diffusion et de dissémination ».
Cap 21 demande donc « la mise en place d’une expertise totalement indépendante sur l’évaluation des risques que font courir les OGM ». Et le retrait du marché de tous les produits contaminés. Le parti écologique soutient enfin une « lettre ouverte » adressée aux organismes de surveillance sanitaire de tous les pays.
|