
La xénogreffe, c’est-à-dire la transplantation à l’homme d’organes, de cellules vivantes ou de tissus prélevés sur l’animal est aujourd’hui couramment pratiquée. Mais selon l’OMS, certains pays sont dépourvus de système de surveillance. Et il y a danger.
Car ces pays ne satisfont pas aux normes de qualité requises. Or pratiquée dans de mauvaises conditions, la xénogreffe risque de favoriser la transmission de maladies de l’animal à l’homme ! Ce risque ne doit cependant pas amener à occulter les nombreux avantages de ces techniques. En particulier celui d’affranchir les « transplanteurs » de toute sujétion à l’existence de donneurs. La pénurie d’organes est en effet aujourd’hui le principal facteur limitant l’essor de la chirurgie de transplantation. C’est vrai aussi bien pour les organes (coeur, reins, foie…), que pour les tissus comme la cornée ou certaines greffes cellulaires.
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