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Des gouverneurs nigérians contestent une mesure du président Obasanjo |

Des gouverneurs d'Etat et des députés fédéraux sont opposés à l'état d'urgence imposé par le président Olusegun Obasanjo dans l'Etat d'Ekiti, dans le sud-ouest du pays, et pourraient lancer une campagne pour son annulation, a-t-on appris mercredi auprès du Forum des gouverneurs.
Des membres de ce Forum ont rencontré le président Obasanjo, mardi à Abuja, pour lui exprimer leur désapprobation, indique la même source.
Le président Obasanjo a imposé la semaine dernière l'état d'urgence à Ekiti pour éviter que l'anarchie s'installe dans cet Etat suite de la destitution de son gouverneur, Ayo Fayose, pour corruption
Les gouverneurs se sont alliés à certains membres du Parlement fédéral qui sont aussi opposés à la mesure du président Obasanjo, souhaitant son annulation.
Selon la Constitution du Nigeria, au moins deux tiers des membres du Parlement fédéral bicamérale doivent approuver l'état d'urgence pour qu'il soit applicable.
La presse locale a cité mercredi le conseiller en politique du président Obasanjo, Akin Osuntokun, qui a traité les détracteurs de l'état d'urgence de "fauteurs de troubles".
Il a justifié l'état d'urgence en déclarant qu'il a pour but d'empêcher le déclenchement de violences dans l'Etat d'Ekiti à cause de la crise suscitée par la destitution de M. Fayose. |
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Le Nigeria envisage d'envoyer 10 enseignants en Ethiopie |

Le Nigeria prévoit d'envoyer en Ethiopie dix professeurs dans divers disciplines pour enseigner dans neuf nouvelles universités du pays dans le cadre de la coopération sud- sud, a annoncé mercredi à Abuja, le directeur général intérimaire de la Direction de la coopération technique en Afrique (DCTA), Yisa Bassi.
"Nous avons reçu une demande à travers l'ambassadeur d'Ethiopie au Nigeria", a-t-il précisé à la presse, soulignant que l'Ethiopie manque d'enseignants pour ses neuf nouvelles universités.
"Au niveau de la Direction de la coopération technique, nous avons étudié cette requête et le niveau élevé du personnel technique requis et à travers le Fonds de coopération canadien, nous envisageons d'envoyer en Ethiopie dix professeurs pour faire démarrer cette coopération sud-sud", a-t-il ajouté.
M. Bassi a indiqué que la Direction s'attelait à endiguer la fuite des experts nigérians vers l'Europe ou l'Amérique.
"Nous souhaitons plutôt encourager l'importation des cerveaux et leur circulation en Afrique", a-t-il affirmé.
Répondant à ceux qui craignent que l'envoi d'enseignants à l'étranger pourrait être préjudiciable au système universitaire du pays, M. Bassi a déclaré "qu'envoyer des universitaires nigérians à l'étranger est une façon d'améliorer et de diversifier la qualité" de ce système universitaire".
"En allant en Ethiopie pour un an ou deux, nous aidons un pays africain mais nous mettons aussi en contact nos propres experts avec d'autres situations de développement en Afrique dont ils pourront faire profiter notre système quand ils reviendront", a-t-il ajouté. |
Des voleurs armés tuent six policiers au Nigeria |

Des voleurs armés qui tentaient de dévaliser mercredi une banque située dans la banlieue de Lagos ont abattu six policiers au cours d'une fusillade, a appris la PANA, de source policière.
Les policiers faisaient partie d'une patrouille qui répondait à un appel de détresse de la banque.
Ce drame porte à 10 le nombre de policiers tués par des voleurs dans la capitale économique du Nigeria en moins de deux mois.
Le mois dernier, quatre policiers avaient été tués dans une embuscade tendue par les voleurs à Lagos. |
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