
Ce samedi soir à Marseille, l'incendie d'un bus à tourné au cauchemar.
Alors que les bus brûlés ces derniers temps avaient été toujours vides, une jeune femme qui figurait parmi les passagers n'a pas réussi à descendre du bus avant que "trois adolescents" ne mettent le feu à un bus qu'ils avaient aspergé de liquide inflammable.
Les adolescents auraient brûlé le bus pour "se venger" de la conductrice qui n'avait pas attendu l'un deux alors qu'ils voulaient prendre le bus lors du trajet aller.
Ils auraient attendu le bus au même arrêt lorsque celui est repassé pour le trajet retour, seraient monté par l'arrière en déverouillant la porte de secours, leurs visages cachés par des capuches.
Lorsque le bus a pris feu, les passagers ont réussi à s'echapper sans dommages, sauf Mama Galledou, une jeune étudiante d'origine sénégalaise qui finira brûlée à près de 70 % sur la surface du corps.
Hier soir, les médecins n'étaient toujours pas en mesure de garantir qu'elle survivrait à ses blessures. Les auteurs de l'incendie habiteraient la cité des lilas, une cité pas loin de l'arrêt de bus où a eu lieu l'incident. Ils risquent jusqu'à 30 années de prison.
Cet acte a été unanimement condamné par la classe politique française dans son ensemble. Jacques Chirac s'est entretenu avec la famille de la jeune femme et a exprimé "son horreur devant cet acte ignoble".
Nicolas Sarkozy ministre de l'intérieur s'est aussi entretenu avec la famille de la jeune femme. Il a également été critiqué pour avoir supprimé les effectifs de police de proximité et pour avoir selon François Hollande "provoqué verbalement un certain nombre de jeunes".
Une enquête de voisinage est en cours pour recueillir le maximum de témoignages sur le drame. |