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Me Wade fustige la dépendance financière de l'Afrique |
Le président du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, a vivement fustigé, jeudi à Dakar, la propension des Etats africains à se tourner régulièrement vers les bailleurs de fonds occidentaux pour réaliser des projets, estimant que l'Afrique doit compter sur ses propres forces pour son développement.
"L'Afrique ne peut continuer à être éternellement assistée. Nous ne devons pas perdre de vue que nous sommes des Etats souverains et qu'il faut un jour nous libérer de la dépendance vis à vis de l'aide internationale et compter sur nos propres forces pour développer le continent. Aujourd'hui déjà se joue le rôle de l'Afrique de demain", a déclaré le président Wade, à l'occasion d'une table ronde de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'ouest (UEMOA) avec les bailleurs de fonds.
Le Chef de l'Etat sénégalais a estimé que le continent peut trouver les clés de son développement, à travers une véritable intégration économique et la mise en œuvre de bonnes politiques d'accroissement de la productivité dans tous les secteurs et en particulier dans le secteur agricole.
"Les enjeux actuels de la mondialisation sont tels qu'il faut être très actifs et composer partout, des pôles importants de production. Le recours fréquent à l'aide internationale, accroît une passivité de nos Etats et maintient l'Afrique dans une situation coupable d'assistance et de non compétitivité", a-t-il affirmé.
Il a, par ailleurs, indiqué que le meilleur secteur porteur de développement est l'éducation, regroupant à la fois l'alphabétisation, l'instruction scolaire, la formation professionnel et les valeurs sociales.
"Sans des hommes et des femmes formés qui se prennent en charge et qui prennent conscience que leur avenir ne peut être garanti que par leur propre labeur, l'Afrique ne pourra jamais avancer", a martelé le président sénégalais. |
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Funérailles privées pour Botha, l'ex-président sud africain, |
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Pieter Botha
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sabcnews.com |
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La famille de l'ex-président sud- africain Pieter Willem Botha a décliné l'offre de funérailles d'Etat en l'honneur de ce dernier, mais les drapeaux seront mis en berne à partir de ce jeudi, ce jusqu'au jour des obsèques en marque de respect.
Botha est décédé dans sa résidence de Wilderness en début de semaine, à l'âge de 90 ans.
Le directeur-général de la présidence, Frank Chikane, avait fait l'offre d'organiser des funérailles d'Etat durant une visite à l'épouse de M. Botha, Barbara.
Selon la présidence, bien que la famille ait exigé des funérailles privées, le gouvernement avait offert de l'aider dans l'organisation des obsèques.
"L'Etat a encore une responsabilité sous forme de services à rendre à la famille conformément aux dispositions régissant les funérailles des anciens présidents", a déclaré M. Chikane.
Les funérailles de l'ex-président Botha auront lieu mercredi prochain à George.
A la demande de la famille, la messe sera ouverte au public à l'église réformée de Old Dutch, suivie d'un enterrement privé réservé à la famille. |
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