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Retour gagnant pour Mainy. On le connaissait pour ses featuring, le chanteur s’affiche désormais en solo. Et ça marche..."Ma cool l’heure" cartonne aux Antilles. Mainy a ressenti cette communion avec le public, surtout lors de sa dernière tournée antillaise.
Grâce à un père percussionniste et une mère danseuse, Mainy évolue, bercé quotidiennement par la musique : jazz, musiques traditionnelles et variété française. Puis parcours classique : danseur de Hip-hop, il se passionne pour le chant. Il démarre ainsi d’abord par le Hip-hop avant de vibrer pour la dancehall. Fuck up sur la compilation Black out lance la carrière du jeune toaster. Après plusieurs compilations, l’album Ma cool l’heure arrive dans les bacs avec des tubes comme "Tu te fous de ma gueule" et "Bling Bling" (en duo avec Marie-Jo C).
La cool l’heure de Mainy est éclectique. Il puise ses influences musicales dans ses origines sénégalaises et martiniquaises. Mais la tendance reste essentiellement antillaise. A ce niveau, ses collaborations successives avec des artistes tels que Nichols et Kaysha lui ouvrent la voie vers le mélange des genres. Ma cool l 'heure reflète alors parfaitement les nouvelles tendances musicales. A l'heure où le R’n’Zouk est en plein essor, Mainy s’en inspire tout en jonglant avec le rap, le ragga, le reggae et même le compas. Ainsi, il parle d’amour, de sexe et bien sûr des femmes, ses muses privilégiées. Il le démontre dans Girl, Si fort ou son fameux Mainy love sex.
Et pourtant, la dancehall n’est pas en reste, bien au contraire. Il s’accorde d’ailleurs un duo avec des chefs de file du ragga dancehall, Papa Tank sur Pa rété la. |
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Un titre évocateur qui reflète également les convictions de Mainy. Sur "Sautez" par exemple, les pédophiles sont vilipendés, les homosexuels aussi, à l’heure où la polémique enfle autour de l’incident Krys-Vincent Mc Doom. « En France, on apprend le racisme envers les Arabes et les Noirs », déclare Mainy, « mais chez nous, aux Antilles, on nous demande de ne pas être homo (…). Chacun fait ce qu’il veut mais ne viens pas pleurer sur des plateaux télé car ce que tu fais en France, tu ne le feras pas aux Antilles ». Le débat est lancé.
Mainy poursuit sa route dans la quête du succès. Evidemment, les paroles semblent faciles, certaines auraient même pu être évitées (cf. le titre "Counia’ m…", insulte suprême guadeloupéenne). Mais l’essentiel est assuré : le son est efficace et le public, réceptif. Dès lors, Mainy met le feu et « les gens prennent leur pied » comme le reconnaît avec enthousiasme le chanteur. Toujours en pleine promotion et en tournée en France, dans la Caraïbe et bientôt en Afrique, le chanteur « cool » continue de poser avec assurance et énergie son flow, tout en affirmant son propre style. Ma cool l’heure, comme il dit, c’est coulè mwen (« c’est ma couleur »). |
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