|
 |
  |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Lokua Kanza
©
lokua-kanza.com |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

LOKUA KANZA ET KING MENSAH
A la conquête de la Médina
Le festival de la Médina de Tunis (Tunisie) se déroule chaque Mois Saint de Ramadan.
Depuis l’année dernière, elle a décidé d’inviter des artistes de pays d’Afrique dite noire à se produire. Après Ali Boulo Santo (Sénégal) et Hadja Kouyaté (Guinée), en 2005, Lokua Kanza de la RDCongo et King Mensah du Togo se sont présentés sur deux scènes de la médina, la vieille ville.
Une belle manière de découvrir différents styles de musiques africaines.
|
|

C’est dans les jardins du palais Kheïreddine que Lokua Kanza s’est produit, lors d’un concert, durant le mois du Ramadan invité par le festival de la Médina en collaboration avec l’Institut Français de Coopération, devant une assistance composée de Tunisiens, Français, Sénégalais, Congolais, Gabonais, Italiens et d’autres nationalités.
De père congolais et de mère rwandaise, un métissage dont se réclame l’artiste, Lokua Kanza a interprété, accompagné de sa guitare, de deux choristes, d’un pianiste et d’un percussionniste, des chansons de différents albums, en anglais, en bambara, en lingala et en français ; une culture francophone qu’on ressent dans son dernier album, «Plus vivant», dont il a chanté le titre-phare.
Il a baladé en ballades musicales chantées les spectateurs, qui se sont donné à cœur-joie en l’écoutant. Mais plus que sa musique ou les paroles de ses textes, Lokua Kanza a impressionné par sa voix, qu’il modulait à son gré. «Je pense pouvoir monter jusqu’à 4,5 (octaves) !», nous a-t-il déclaré à la fin de son concert.
|

De son côté, le Togolais King Mensah, qui s’est produit une semaine après Lokua Kanza, à Dar H’ssine, une ancienne demeure beylicale, a enchanté l’assistance, par son dynamisme et sa présence sur scène aussi bien vocale que physique. Une assistance réduite, puisque prévu la veille et annulé pour cause de pluie, le concert a manqué d’informations et de promotion pour sa nouvelle date. Ceci n’a pas gêné King Mensah qui a déclaré, en entrant en scène, que même s’il n’y avait eu qu’un seul spectateur lui et son groupe auraient joué. Seul un vrai artiste peut agir ainsi.
L’auditoire a compris pourquoi le chanteur était appelé, chez lui, «la voix d’or du Togo», une voix qui n’est pas sans rappeler celle du Sénégalais Youssou Ndour, et sa présence scénique celle de James Brown. King Mensah a chanté la paix, l’amour, la souffrance, les ennemis, les conseils sur des airs très rythmés mélangeant différents styles. Car l’artiste nous a avoué ne pas donner de style à sa musique. Il associe divers rythmes dont le kamou, une musique traditionnelle du Togo, qui ressemble quelque peu au coupé-décallé ivoirien.
Les spectateurs, en petit nombre (on pouvait les compter sur les doigts de quatre mains !), ont applaudi sa prestation comme s’ils étaient des centaines. Une responsable du festival de la Médina a promis à King Mensah de faire tout son possible pour qu’il soit de nouveau invité l’année prochaine afin de le faire découvrir aux absents de cette année.
|

|
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 0 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|