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Une scène extraite de "L'ombre de Liberty" du gabonais Imunga Ivanga
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La 21ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (J.C.C.), festival biennal arabo-africain de cinéma, se déroule du 11 au 18 novembre.
Nées en 1966, sous l’impact du Tunisien Tahar Chriaa et du Sénégalais Ousmane Sembène, les J.C.C. fêtent leur quarantième anniversaire. Mais quel anniversaire ! Se voulant un «festival militant de la cause cinématographique des pays africains et arabes», ces journées ont quelque peu omis d’invités plus de films noirs-africains. En tout et pour tout, seulement 13 films d’Afrique noire participeront à la compétition officielle toutes sections confondues.
La présence africaine, en retirant le Maroc, l’Algérie, la Libye, l’Egypte et la Tunisie (organisateur) –que nous considérons ici comme étant des Etats arabes–, est bien noire cette année pour les Journées Cinématographiques de Carthage.
En effet, dans la compétition longs métrages cinéma, elle n’est représenté que par trois films sur quinze pour cette section. Il s’agit de «L’ombre de Liberty» du Gabonais Imunga Ivanga (qui avait remporté le Tanit d’or aux J.C.C. 2000 pour «Dolé»), «Bamako» du Mauritanien Abderrahmane Sissako et «Daratt saison sèche» du Tchadien Mahamat Saleh Harun. Du côté des courts métrages, l’Afrique dite noire n’est pas mieux lotie avec, également, trois films sur treize. Concourent dans cette section, l’Ethiopie avec «Menged» de Daniel Taye Workau, la Guinée avec «Be kunko» (Problèmes de tous) de Cheikh Fantamady Camara et le Nigeria avec «Aicha» de Newton J. Aduaka. |
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Du côté des vidéos, l’Afrique sera représentée par quatre films sur treize dans les longs métrages et trois sur… dix-huit dans les courts. Il s’agit de «Joseph Kizerbo (identités pour l’Afrique) du burkinabé Dani Kouyaté, «O grande bazar» du Mozambicain Licneo Azevedo, «Bul déconné», film sénégalais de Massaër Dieng et Marc Picavez, et «Les saignantes» du Camerounais Jean-Pierre Békolo. Ce dernier nous a déclaré, par téléphone, que son film n’était pas inscrit en compétition long métrage cinéma car il n’était pas encore «cinémascopé». Côté court, nous trouvons le Gabon avec «Songe en rêve» de Nadine Otsobogo, et le Sénégal avec «Déwénéti» de Dyana Gaye et «Fer et verre» d’Ousmane William Mbaye.
Evidemment, le continent noir est également représenté dans les autres sections : panorama et information, avec dix films sur un total de… cinquante-neufs films !
Il a de quoi se demander si la vocation première des J.C.C., à savoir d’être un festival arabo-africain de cinéma, n’est pas, peu à peu, en train de disparaître pour donner un festival arabo-arabe.
Du côté du jury parmi les sept membres du jury compétition cinéma, dont le président est Elias Khoury (Liban), trois viennent d’Afrique dite noire : la réalisatrice burkinabe Fanta Regina Nacro, l’actrice sénégalaise Rokhaya Niang (prix du meilleur rôle féminin aux J.C.C. 2004) et le réalisateur congolais (RDC) Mweze Dieudonné Ngangura. Quant au jury compétition vidéo, il est composé de trois membres dont le président, le réalisateur béninois Idrissou Mora Kpai.
Un hommage sera rendu au réalisateur ivoirien Henry Duparc avec les projections de «Bal poussière», «Caramel», «L’herbe sauvage», «Rue princesse», «Le sixième doigt» et «Une couleur café». Il semblerait que cet hommage ait été décidé à la dernière minute. |
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