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Kumba Yala avait dissous le parlement, puis sans cesse repoussé les elections
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un.org |
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Kumba Yala a signé les papiers enterinant sa démission lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté plusieurs ministres des affaires étrangères des pays voisins.
Dans un discours finalement autorisé à être retransmis à la radio par les ex-putschistes, l’ex-président bissau-guiéen a déclaré qu’il démissionnait au nom de l’unité nationale, et parcequ’il était de l’intérêt de tout le monde de résoudre les problèmes pacifiquement. Yala, qui était en résidence surveillée depuis le coup d’Etat, avait sans cesse reporté les elections après avoir dissous le parlement l’année dernière.
La junte militaire dirigée par le général Verrissimo Correira Seabre a déclaré qu’un gouvernement de transition serait formé après consultations de personnalités civiles et militaires. L’archevêque Jose Camnatne dirige un comité chargé d’élaborer la structure du gouvernement de transition.
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Nous avons simplement corrigé la situation. Nous étions dans un pays fou |
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General Seabre |
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Lors de son discours de démission, Yala, qui semblait triste et sérieux, a appelé à la formation immédiate d’un gouvernement civil de transition et d’unité nationale. La délégation de ministres des affaires étrangères des pays voisins (Ghana, Sénégal, Guinée, Nigeria, Gambie et Cap Vert) a également effectué une déclaration ; la déclaration demandait de faire appel à une personnalité civile de grande réputation pour diriger le gouvernement de transition qui devra être d’une "durée raisonnable". "A la fin de la période de transition , des élections législatives et présidentielles libres, crédibles, équitables doivent être organisées" disait encore la déclaration.
S’adressant aux journalistes, le général Seabre a réaffirmé que l’armée n’avait pas l’intention de rester au pouvoir. "Nous sommes dans une situation inhabituelle : nous étions dans un pays sans constitution, sans pouvoir judiciaire, sans parlement. En d’autres termes un pays fou" a t-il déclaré. "Nous avons simplement corrigé la situation" a t-il ajouté. Il a également demandé de la compréhension en disant que son action n’avait pas été un coup d’Etat, mais la remise en ordre d’une situation confuse et intolérable.
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Amilcar Cabral (1924-1973) mena la Guinée Bissau sur la voie de l'indépendance
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dundee.ac.uk |
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Plusieurs pays africains de même que les Nations-Unies, l’Union africaine et l’ex-puissance coloniale le Portugal avaient condamné le coup d’Etat et demandé le réinstallement du président. Mais l’armée a refusé de céder. L’éviction de Kumba Yala aurait même été un soulagement pour une partie de la population dans un pays où les fonctionnaires n’avaient pas été payés depuis 9 mois.
Le coup d’Etat avait eu lieu dimanche 14 septembre à la suite de l’annonce selon laquelle le président devrait une nouvelle fois annuler les élections...
Il y a quelques années le général Guei était venu "balayer la maison" avec l'intention "de rendre les clés". de la "maison ivoirienne". On sait ce qu'il en est advenu. Espérons cependant que les choses se passeront mieux dans le pays dont est originaire l'un des plus grands fils de l'Afrique, le père de l'indépendance de la Guinée Bissau, Amilcar Cabral.
A partir de BBC |
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