
Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, dont le pays connaît un déclin économique, sous le poids des sanctions économiques des pays occidentaux, est en Iran pour solliciter un soutien financier et des investissements.
Téhéran, également menacée de sanctions par les Occidentaux en raison de ses projets nucléaires, s'est dit disposée à investir dans l'économie zimbabwéenne, particulièrement les secteurs de l'énergie et de l'électricité.
Le Zimbabwe vit sa sixième année de récession. Son économie est rendue exsangue par la mauvaise gestion et les sanctions imposées par l'Occident contre ce pays, depuis 2000, en raison de la politique controversée de redistribution des terres des Fermiers blancs aux Noirs sans terres.
Les pays occidentaux accusent également M. Mugabe d'atteintes aux droits humains, et ont retiré leur aide à Hararé, en plus d'avoir interdit aux dirigeants de ce pays d'Afrique australe de se rendre en Europe et en Amérique du nord.
Des officiels zimbabwéens ont fait savoir que M. Mugabe solliciterait des investissements de l'Iran et d'autres soutiens économiques pour aider son pays à renverser la tendance à la baisse de son économie.
L'Iran a proposé des investissements d'une valeur approximative de 200 millions de dollars US au Zimbabwe, dont l'essentiel sera consacré à des projets énergétiques et électriques.
M. Mugabe, qui dirige le Zimbabwe depuis 26 ans, est accompagné par une importante délégation ministérielle. |