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http://www.aacrc.uc.edu |
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Lors de son congrès se tenant le samedi 18 novembre, l'Unef (Union Nationale des Etudiants de France) a dénoncé le "parcours d'obstacles administratif, social et pédagogique" que connaissent les étudiants étrangers en France.
Selon le président de l'association, Nicolas Sarkozy a annoncé dans une lettre qu'il simplifierait les conditions dans lesquelles les étudiants étrangers peuvent travailler en France.
Ainsi début 2007, les étudiants pourront travailler 21h30 par semaine au lieu de 17h actuellement. Nicolas Sarkozy affirme également que des "cartes de séjour pluriannuelles seront délivrées à des étudiants qui sont inscrits dans des parcours de réussite", c'est-à-dire dans la perspective d'un master (bac+4 et 5).
Selon les chiffres administratifs, 265 000 étudiants étrangers séjournent en France en 2006, et leurs conditions de vie sont souvent difficiles du fait du coût de la vie et de la difficulté à obtenir une autorisation de travailler parallèlement à ses études.
Catherine Teule, vice-présidente de la Ligue des droits de l'homme pour le réseau université sans frontières a elle critiqué la "sélection" effectuée par les centres pour les études en France (CEF), présents dans les ambassades et les consulats, et incontournables pour tous les jeunes souhaitant poursuivre des études en France.
Après l'obtention du visa, le parcours du combattant n'est pas terminé car il faut encore plusieurs mois pour obtenir la délivrance d'une carte de séjour après l'arrivée en France.
Pour réduire les délais d'obtention de la carte de séjour étudiante, certains comme le président de l'université de Rouen préconisent que la visite médicale obligatoire soit effectuée dans les pays d'origine au lieu d'être effectuée en France. Il préconise également que ce soient les universités, et non les CEF qui sélectionnent les étudiants. |