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Après les mesures de l'OMC, deux compagnies pharmaceutiques d'Afrique australe se lancent dans la production |
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L'espérance de vie des malades va t-elle augmenter avec les annonces de Aspen et Cosmos ?
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doctorswithoutborders.org |
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Cosmos Pharmaceuticals a indiqué cette semaine que la production des médicaments génériques pour le marché Est-Africain pourrait commencer dès le mois prochain suite aux progrès réalisés dans la recherche & développement dans ses locaux d’Harare.
Le Kenya qui l’un des taux d’infection HIV les plus importants au monde avec approximativement 2,2 millions de personnes vivant avec la maladie.
Actuellement, seules 7000 personnes reçoivent des médicaments anti-rétroviraux à un coût moyen de $40 par mois et par personne.
Le directeur de la société, Prakash Patel a indiqué à l’agence Reuters que sa société produirait les médicaments afin de traiter la maladie sous les marques Neviriv, Lemurs, Lazidaric, Stariv et Zidocos.
« Les médicaments seront économiques et bon marché, en tout cas, bien meilleur marché que ceux qui sont importés »selon le directeur de cette société pharmaceutique.
Le mois dernier, l’OMC a permis aux pays en développement qui ne disposent pas d’industries pharmaceutiques, de pouvoir importer des médicaments génériques afin de lutter contrer des épidémies comme le SIDA.
Près de 20 millions d’africains seraient déjà morts de la maladie en laissant près de 12 millions d’enfants orphelins contaminés par la maladie.
Cosmos Pharmaceuticals n’est pas la première société à produire de tels médicaments. La société Aspen Pharmacare, une société sud-Africaine, a été la première société à annoncer pouvoir produire des médicaments destinés à prolonger la vie des patients atteints de la maladie.
De nombreux autres pays comme la Tanzanie, le Cameroun, le Zimbabwé ont déjà annoncé ces dernières semaines leur intention de produire les médicaments génériques essentiellement orientés vers le SIDA.
A voir :
www.pharmacare.co.za
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Ouverture de la Conférence internationale sur le sida en Afrique et toujours des statistiques alarmantes... |
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Le président Kenyan sensibilise particulièrement le comportement masculin
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ap |
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La 13ème Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (Cisma) s'est ouverte dimanche peu après 16h00 (13h00 GMT) à Nairobi.
Lors de la cérémonie d'ouverture, l'archevêque de Nairobi, Manasia Kurai, a appelé à l'abstinence et à la fidélité. Quelque 8.000 médecins, chercheurs, responsables politiques et associatifs venus du monde entier participent à cette conférence qui se tient jusqu'à vendredi. Des centaines de réunions, notamment sur l'inégalité des sexes devant la maladie, la prévention et les médecines traditionnelles africaines, seront organisées au cours de ce sommet, qui a lieu tous les deux ans.
La 13e conférence internationale sur le sida en Afrique est organisée autour du thème [b "l'accès aux médicaments: les défis". A la fin de l'année dernière, seulement 50.000 personnes qui vivent en Afrique sub-saharienne avaient accès aux médicaments antirétroviraux.
Samedi, des milliers de femmes avaient participé à une course de 10 Kms à Nairobi pour montrer leur détermination à lutter contre ce fléau. Le président kényan, Mwai Kibaki, avait appelé les "hommes (...) à promettre de ne plus continuer à propager le virus".
Près de la moitié de la main d'oeuvre qualifiée pourrait mourir du VIH/sida d'ici 2005 au Malawi, qui affiche de nouvelles statistiques désastreuses sur la maladie, a estimé dimanche la Banque Mondiale dans un rapport.
Les professionnels des secteurs de l'Education et de la Santé ainsi que de l'armée et de la police sont particulièrement touchés par la pandémie, précise l'étude.
Le Bureau National des Statistiques du Malawi (NSO) estime que 139 Malawites meurent chaque jour du sida, la plupart étant issus de la classe d'âge des 15-49 ans. Un million de personnes sont touchées par le virus du VIH au Malawi, sur une population totale de 11 millions de personnes et 250 personnes sont infectées chaque jour. Au moins 70% des lits d'hôpitaux, qui a fait chuter l'espérance de vie à 36 ans, selon le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD
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