Joseph Kabila a été déclaré vainqueur provisoire des élections en RDC, cependant Jean-Pierre Bemba, candidat malheureux, a porté plainte pour fraude. La cour suprême devrait se prononcer sous peu par rapport à l'affaire.
Bemba a une garde armée constituée de 600 hommes selon les Nations-Unies. Joseph Kabila a menacé d'utiliser la force, ce qui suscite la peur d'affrontements entre hommes des deux camps dans la capitale.
En août déjà, les affrontements entre les hommes des deux camps avaient fait 23 morts à Kinshasa où la tension est actuellement très forte. Les soldats de l'armée congolaise sont déployés dans des points stratégiques ce qui renforce la possibilité de nouveaux affrontemens.
Les troupes de maintien de la paix des Nations-Unies patrouillent dans la ville, mais ne peuvent pas désarmer de soldats par la force car cela ne fait partie de leur mandat.
La cour suprême doit confirmer le résultat de l'élection (Kabila aurait 58 % des voix), et mardi des protestations de supporters de Jean-Pierre Bemba devant le siège de la cour suprême ont entraîné des violences, un bâtiment ayant été incendié et des auditions suspendues.
Un porte-parole de Jean-Pierre Bemba a déclaré qu'il n'était pas au courant d'un ultimatum demandant aux gardes du candidat aux présidentielles de quitter la capitale. Mais selon un diplomate en poste à Kinshasa, Bemba aurait donné son accord pour qu'une partie de ses gardes soient transférés à Maluku à 80 km à l'Est de Kinshasa.
Les élections sont supposées mettre à un conflit qui a duré plus de cinq ans et où 4 millions de personnes auraient trouvé la mort. Le pays accueille également le plus grand déploiement de forces du maintien de la paix (des Nations-Unies (17 000 personnes) supposées prévenir les débordements.
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