
Les présidents des groupes politiques PS, PC, PRG, UDF, UMP et Verts de Rhône-Alpes sont poursuivis pour diffamation envers Bruno Gollnisch, suite à un texte qu’ils avaient élaboré en commun pour dénoncer les propos tenus par le n°2 du Front National le 11 octobre 2004 lors d’une conférence de presse.
Le professeur avait commenté un rapport concernant les affaires de négationnisme à l’Université Lyon III, rapport remis au ministère de l’Education Nationale par l’historien Henry Rousso. Il mettait en doute l’objectivité de l’auteur du fait de sa judéité, et déclarait sur les camps de concentration : « les historiens avaient le droit d’en discuter librement. L’existence des chambres à gaz, c’est aux historiens d’en discuter. »
Hier, le procureur a requis la relaxe pour les six accusés, estimant que leur bonne foi était « flagrante ».
Les quatre présidents de gauche ont assumé pleinement leur position devant le tribunal, et ont maintenu leurs déclarations. Hervé Gaymard (UMP) et Thierry Cornillet (UDF) n’étaient pas présents à l’audience.
L’affaire est désormais en délibéré.
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