
Dans un rapport intitulé « Fashion Victims » publié ce jour, l’ONG War on Want révèle que plusieurs groupes britanniques exploitent des milliers de personnes dans la capitale bengalie.
Les ouvrières fabriquant les vêtements pour la firme Tesco seraient payées 8 à 16 livres sterling par mois, bien loin des 22 livres que les dirigeants de la firme s’étaient officiellement engagés à verser et qui correspondent au salaire minimum local.
Autre point noir du dossier, la sécurité serait inexistante dans les usines de production où des centaines de personnes trouvent la mort chaque année.
Quant au temps de travail, à un millénaire de nos chères 35 heures françaises, l’ONG constate que les couturières peuvent rester jusqu’à 96 heures par semaine à leur poste, soit le double des 48 heures garanties par Tesco.
De nombreuses multinationales ont déjà été épinglées ces dernières années, mais le profit réalisé en exploitant des êtres humains continue à être plus fort que la morale ou les différentes législations internationales.
Le meilleur moyen d’enrayer ces phénomènes semble passer par le consommateur final, qui oriente de plus en plus ses achats en fonction de l’éthique des marques… Encore faut-il être informé et avoir les moyens de choisir !
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