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http://www.andrew.cmu.edu/user/downs/ |
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D'après une étude portant sur des travaux menés au Kenya et en Ouganda où respectivement 2784 et 4996 personnes de sexe masculin ont pris part à l'expérience, il ressort que le risque de contracter le virus du VIH est réduit chez les hommes circoncis.
De 53 % chez les hommes testés au Kenya et 48 % chez ceux testés en Ouganda.
Cette réduction pourrait être due au fait que la circoncision réduit la surface de la peau qui comporte de nombreuses cellules très sensibles au VIH.
Cette annonce a suscité de grosses réserves au sein de la communauté médicale qui pense qu'on pourrait assister à un relâchement des comportements préventifs suite aux conclusions de cette étude.
Car dans un bon nombre de pays africains, il est d'usage de circoncire les enfants de sexe masculin à la naissance, ce qui signifie qu'une très large majorité de la population masculine est circoncise.
Pourtant l'Afrique reste le continent où le taux de contamination reste le plus élevé. Le président du conseil national du SIDA en France rappelle d'ailleurs que "la circoncision n'est en aucun cas une protection contre le virus du SIDA, ou même un moyen de prévention." Le préservatif reste donc indispensable.
Un rappel qui ne sera pas inutile, loin s'en faut car les résultats de cette étude ne sont pas passés inaperçus et le site internet du Mail & Guardian un journal sud-africain annonçait ainsi que [i "l'Afrique du Sud réfléchissait à la circoncision comme moyen de combattre le SIDA"
Selon Kasendo Bowa, un universitaire et chirurgien zambien, cité par le mail & guardian, les pays de la SADC (Une Organisation régionale regroupant des pays d'Afrique australe NDLR) doivent promouvoir la circoncision car "il y a des preuves évidentes que celle-ci réduit la transmission du HIV"(...) Le nombre de personnes infectées dans la SADC est en hausse et la différence clé est la circoncision. Circoncire un adulte ne coûte que 15 dollars alors que les médicaments contre le SIDA coûtent 480 dollars par an et par personne et sont une dépense continue."
Au de ces propos, il n'est pas évident que les conclusions de l'étude n'aient pas été mal interprétés, même si Kasendo Bowa a précisé que la circoncision faisait partie "d'un package de lutte contre le HIV".
Selon un rapport de l'UNAids, 63 % des adultes et des enfants qui vivent qui sont infectés par le virus du SIDA vivent en Afrique.
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