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Mwai Kibaki est le nouveau président kenyan
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L’opposition kenyane a remporté une victoire lors des élections présidentielles kenyanes, ce qui marque la fin de 40 années de domination du parti kanu. La commission électorale a proclamé vainqueur Mwai Kibaki (63 % des voix), candidat de la Narc (National Rainbow Coalition). Le second est Uruhu Kenyatta (37 % des voix) et le troisième, Simeon Nyachae, qui recueille 7 % des suffrages.
Lors de sa première conférence de presse, le nouveau président a promis de s’attaquer à la corruption et a affirmé que chaque ministre serait à l’avenir dans l’obligation de déclarer son patrimoine. "En tant que leaders, nous devrions commencer par déclarer quels biens nous possédons, et une fois que le parlement sera installé, nous devons proposer et faire adopter la loi instaurant une autorité ou une commission anti-corruption."
L’opposition a en outre remporté une victoire écrasante au parlement (121 sièges à la Narc contre 56 au parti Kanu).
C’est le début d’une nouvelle ère au Kenya. En effet, le parti Kanu était le parti au pouvoir depuis l’indépendance. Daniel Arap Moi, l’ex président, était au pouvoir depuis 1978 et était le seul président que beaucoup de jeunes kenyans avaient connus jusque là.
Les élections se sont déroulées dans le calme, la transparence et une alternance démocratique voit ainsi le jour au Kenya. A Mombasa, des supporters de l’opposition chantaient, dansaient et effectuaient le signe de la victoire, laissant ainsi éclater leur joie. Les kenyans, lassés par la corruption, les problèmes économiques et la pauvreté ont exprimé clairement leur volonté de changement mettant ainsi fin à une quarantaine d’année de gouvernement post colonial. |
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Les partisans du changement fêtent leur victoire...
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Mwai Kibaki n’est pas tout à fait un homme neuf. Agé de 71 ans, c’est un économiste respecté, qui a été ministre des finances (1969-1982) et vice président (1978-1988). Il a participé à la rédaction de la constitution kenyane en 1963 et a été constamment réélu député depuis cette date. Il a donc servi les deux premiers présidents kenyans, jomo Kenyatta et Daniel Arap Moi. Perçu comme honnête et intègre, Il a rejoint les rangs de l’opposition lors de l’apparition du multipartisme au Kenya au début des années 90 et a été candidat malheureux lors des deux précédentes élections. Son âge et son expérience lui ont permis de réunir l’opposition kenyane et de la mener au succès qu’elle connaît aujourd’hui.
Si la crise ivoirienne occupe la une de l’actualité dans l’univers africain francophone, il est bon de ne pas oublier que le continent ne se limite pas seulement à l’Afrique francophone. Il convient également de se rappeler qu’en Afrique, comme partout ailleurs, il n'y a pas que du moins bon, il y a aussi du bon : alternance démocratique réalisée au Sénégal, relative prospérité du Botswana qui est moins corrompu que la France selon l’organisation "Transparency International"...
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