
David Irving avait été arrêté en novembre 2005 pour avoir nié l’Holocauste lors d’un discours prononcé sur le sol autrichien en 1989.
Ayant plaidé coupable lors de son procès, il écopera de trois ans de prison ferme, une peine jugée trop sévère par la défense et trop clémente par l’accusation, qui ont toutes deux fait appel avant d’être déboutées par la Cour Suprême autrichienne.
L’écrivain anglais a été libéré hier après seulement un an de détention, le reste de sa peine sera effectué en liberté surveillée, en Grande Bretagne. Le magistrat qui a cassé sa condamnation et lui a évité deux années de prison supplémentaires est notoirement connu pour ses accointances avec Jörg Haider, le leader de la droite extrême autrichienne.
L’Autriche a fait expulsé David Irving aussitôt après sa libération et l’a renvoyé sur le territoire britannique où dès son arrivée il a tenu à continuer le show en appelant au boycott des historiens tenus par des lois protégeant du révisionnisme et du négationnisme concernant la Shoah.
Il a précisé n’avoir aucun regret pour ses actes et propos tenus par le passé, et confirme n’avoir pas changé d’opinion.
Ayant mis son enfermement à profit pour écrire ses mémoires, David Irving espère pouvoir diffuser ses idées pestilentielles très rapidement.
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