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Comme cela avait été annoncé ces derniers jours, Saddam Hussein a été pendu, avant la fin de l'année 2007.
"Saddam est monté calmement à la potence, il était résolu et courageux", a déclaré à la télévision nationale Iraqia le Conseiller à la sécurité nationale, Moaffaq al-Roubaï.
L'exécution de l'ancien président irakien, juste avant 06H00 heure locale(03H00 GMT), a été saluée par le président américain George Bush comme une "étape importante" de l'Irak vers la démocratie. La mort de Saddam n'aurait pas donné lieu à des scènes de liesse particulières à Bagdad.
Une vidéo montrant Saddam Hussein les mains attachées dans le dos, allant à la potence entouré de deux bourreaux qui lui passent la corde autour du cou.
Dans les capitales occidentales, tout le monde a aquiescé, à l'exécution pour le moins précipitée de Saddam naguère encore grand ami de l'occident malgré ses méthodes brutales de gouvernement.
La France a ainsi "pris acte" de l'exécution et a appelé les Irakiens à "regarder vers l'avenir et à travailler à la réconciliation et à l'unité nationale". En Grande-Bretagne, selon le gouvernement britannique, qui "réaffirme son opposition de principe" à la peine de mort, l'ex-dictateur "a payé". |
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En Russie, on regrette que les appels internationaux à la clémence n'aient pas été entendu. La Libye a décrété trois jours de deuil en mémoire de Saddam Hussein alors que l'Iran s'est réjoui de la mort de celui qu'elle a souvent combattu.
L'exécution de Saddam Hussein laisse quand même une drôle de sensation. Non pas que l'ex-dictateur ait été un enfant de choeur, mais pourquoi faire un procès que beaucoup considèrent comme non équitable et baclé, et l'exécuter à la va-vite, comme si le besoin de profiter de sa mort avant le nouvel an permettait à plus d'un (George Bush) de faire un coup politique pour occuper l'espace médiatique.
Peut-être aurait-il fallu l'exécuter dès sa capture au lieu de nous servir ce simulacre de démocratie, lors d'un procès servant avant tous les intérêts des grandes puissances. Tous les dictateurs (l'Afrique en compte un certain nombre) doivent se rappeler (s'ils ne le savaient déjà) qu'ils seront lâchés par les grandes puissances occidentales le jour où celles-ci ne les estimeront plus indispensables pour leur stratégie et leur influence. |
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