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Pires sonne l'alerte sur les risques qui menacent le Cap-Vert |

Le président du Cap-Vert, Pedro Pires, a solennellement attiré lundi, l'attention de ses compatriotes sur les risques qui menacent son pays et provenant du crime organisé, de l'émigration clandestine et de la détérioration de l'environnement".
Dans son message de Nouvel An, M. Pires a exhorté ses compatriotes à "assumer de nouveaux engagements avec de nouveaux défis, de nouvelles attitudes, plus de civisme, plus de professionnalisme, plus de productivité, plus de culture de responsabilité" afin de ne pas perdre les acquis accumulés en 31 ans d'indépendance.
Il a déclaré que les Capverdiens "ne peuvent rester les bras croisés, car les acquis et les progrès que nous avons accumulés tout au long de 31 ans d'indépendance sont insuffisants pour garantir la durabilité du processus de développement en marche".
Le chef d'Etat capverdien a cité comme défis à relever en 2007 l'efficacité, la productivité et la discipline dans le travail. "Nous avons besoin de sérénité et d'ouverture au dialogue pour créer les conditions préalables essentielles à la négociation et à la réalisation des réformes institutionnelles imprescriptibles, et 2007 est le meilleur moment pour commencer", a-t-il ajouté.
Faisant allusion à l'année qui vient de s'achever et qu'il a considérée comme "une année instructive et féconde", M. Pires a souligné qu'"en 2006, le régime démocratique a pu relever les défis auxquels il a été confronté et a montré que la démocratie se consolide aussi à travers des engagements".
Toutefois, le leader capverdien considère qu'il "urge de garantir une meilleure efficacité des institutions de l'Etat de droit, de les doter des normes qui garantissent la stabilité et une meilleure gouvernance, tout en les débarrassant des facteurs de blocage". |
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Le président santoméen critique le système judiciaire de son pays |

L'absence de solution à plusieurs cas de corruption et scandales financiers impliquant d'importantes personnalités politiques de Sao Tomé et Principe entache l'image du système judiciaire de l'archipel, a constaté le président santoméen, Fradique de Menezes.
Le système judiciaire met des années à décider sur des cas de corruption, a déploré M. de Menezes dans son message de Nouvel An, soulignant que l'omission d'une décision définitive se traduit par un sentiment de condamnation injuste du suspect sur la place publique, mais aussi par le sentiment que le crime paie.
Pour confirmer ses inquiétudes et démontrer l'inefficacité du système judiciaire santoméen, Fradique de Menezes a évoqué l'augmentation des cas d'agression, certains à main armée, ainsi que des incendies mystérieux d'infrastructures productives qui ont eu lieu ces derniers mois et qui n'ont pas encore été élucidés.
"La Police d'investigation criminelle et les services de pompiers doivent trouver une assistance auprès de la communauté internationale afin de découvrir la cause des incendies et ensuite se renforcer de mesures préventives et répressives", a-t-il affirmé.
Le chef de l'Etat santoméen a désigné l'inefficacité du système judiciaire comme étant un des facteurs de la crise de sécurité que connaît l'archipel. "L'inefficacité du système judiciaire, à savoir des tribunaux, du Ministère public et de la Police, renforce encore plus le sentiment d'insécurité. Le citoyen ne se sent pas en sécurité même dans son propre foyer et affirme que ses biens, quel que soit le lieu où ils se trouvent, sont à la merci des voyous qui resteront impunis", a-t-il observé.
Pour la première fois depuis l'accession de son parti au pouvoir en avril dernier, le chef d'Etat a lancé un défi public à l'Exécutif dirigé par Tomé Vera Cruz pour combattre de toute urgence la délinquance commerciale en imposant des mesures vigoureuses et courageuses.
Fradique de Menezes a déclaré qu'il était intolérable de voir des comportements criminels de la part de certains citoyens qui cherchent à s'enrichir facilement en spéculant sur les prix des denrées alimentaires, rendant plus chère la vie de la majorité de la population.
"La cupidité sans freins, les diverses pratiques d'enrichissement facile au détriment du travail ardu associé à un visible dérèglement commercial, ont fait de nos villes, ces derniers mois, d'authentiques espaces de sauve-qui-peut, pénalisant douloureusement les plus défavorisés, certainement ceux qui aspirent plus au changement", a-t- il souligné.
Sur un autre plan, il a souligné que bien que le paludisme soit actuellement sous contrôle dans le pays, il doit rester dans l'agenda des préoccupations du gouvernement, mais, a-t-il ajouté, il est tout aussi nécessaire de lutter contre le sida, cet autre fléau qui affecte 9.000 des 140.000 habitants de l'archipel.
"Nous vivons avec un fléau qui peut décimer toute la société et avec lequel nous ne pouvons continuer à avoir un comportement léger. Nous devrons, en 2007, secouer la conscience de tous pour ce qui est de cette menace mortelle suspendue au-dessus de ceux qui refusent d'adopter des comportements corrects. Ce combat ne pourra plus être reporté sous peine que nous ayons un futur dramatique en tant que peuple et en tant que nation", a-t-il conclu. |
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