
L’armée du pays le plus puissant du monde a été investie d’une nouvelle mission hier : lutter contrer les islamistes somaliens, soupçonnés par le gouvernement Bush d’appartenir à Al Qaïda.
Les troupes américaines sont entrées en force dans le conflit somalien, avec deux frappes aériennes sur des points sensibles, réputés pour être des bastions islamistes, notamment à Ras Komboni, dans la région sud du pays. Ces deux attaques ont pu réussir grâce au soutien au sol des soldats éthiopiens et somaliens, et du renfort de l’armée kenyane, contrôlant la frontière.
Les Etats-Unis ont profité pour cette opération de leurs forces basées sur place dans leurs camps militaires de Djibouti ; leurs navires patrouillent désormais au large du pays et un porte avions devrait arriver très prochainement.
Le motif avoué de cette intrusion est de combattre des terroristes présumés appartenir à Al Qaïda et ayant perpétré les attentats de 1998 contre les ambassades américaines de Tanzanie et du Kenya.
Le gouvernement de transition, réinstallé depuis peu à Mogadiscio, a déclaré approuver l’action engagée par les hommes de l’oncle Sam sur son territoire, et autorise le bombardement par les USA des sites soupçonnés d’abriter les suspects des attentats anti américains.
Abdirahman Dinari, porte-parole de l’Etat somalien, a affirmé ce matin que les frappes avaient fait de nombreux morts, qui seraient majoritairement des combattants des tribunaux islamistes. Le nombre exact de victimes n’a pourtant pas été dévoilé et selon la population des civils auraient été touchés.
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