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Le Burundi en bref: école gratuite pour veuves et orphelins
10/01/2007
 

Egalement: riz importé, anglais et swahili au primaire, désarmement civil
 
Par PANAPRESS
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Introduction de l'anglais et du swahili dans le primaire burundais

Bujumbura, Burundi (PANA)- L'anglais et le swahili se sont ajoutés au français et au kirundi sur la liste des langues à enseigner dans le pays dès la première année du primaire en ce début du second trimestre 2007, a annoncé le ministère de l'Education nationale.

Les deux nouvelles langues sont également d'introduction récente dans les émissions et les journaux de la télévision nationale.

Les explications officielles à ce changement de cap linguistique, dans un pays plutôt tourné vers la Francophonie, mettent en avant le souci de préparer le Burundi à son adhésion future à la Communauté économique est-africaine (CEEA), EAC) qui utilise plus couramment l'anglais et le swahili.

Les pays membres fondateurs de l'EAC sont l'Ouganda, la Tanzanie et le Kenya, tandis que le Burundi et le Rwanda n'y ont été admis qu'à la fin de l'année dernière.

Au ministère de l'Education nationale, le problème d'enseignants qualifiés pour dispenser les cours d'anglais et de swahili dans le primaire se pose néanmoins avec gravité. Quelque 200 enseignants ont bénéficié d'un stage de formation de trois semaines dans les deux langues, selon le directeur de Cabinet de ce département, Venant Nyobewe.

Des spécialistes des questions pédagogiques interrogés à Bujumbura par la PANA estiment que des enseignants sans bagage linguistique suffisant pourront difficilement se tirer d'affaire et risquent plutôt de transmettre des erreurs.

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Le riz importé risque de concurrencer le riz local au Burundi

La production de riz au Burundi accuse une mévente record de 11.000 tonnes depuis que certains clients potentiels du pays ont décidé de se tourner vers les marchés extérieurs à la recherche des prix plus intéressants.

La Police et l'Armée nationales, qui se trouvent dans ce cas selon une source proche du ministère du Commerce et de l'Industrie, étaient jusqu'à une date récente parmi les principaux clients des sociétés locales de production et de commercialisation du riz.

Ces deux corps ont décidé de résilier unilatéralement les contrats depuis l'année dernière pour s'approvisionner directement sur les marchés extérieurs, comme ceux d'Asie, réputés moins chers, a déclaré mardi à la presse le directeur général du Commerce, Jérémie Banigwaninzigo.

La Police et l'Armée se sont retirées du marché local avec une lourde dette de plus de 3 milliards de Francs burundais (près de 3 millions de dollars US) envers différents fournisseurs locaux, a ajouté M. Banigwaninzigo.

Le maintien de la taxe de transaction de 7% sur le riz local rendrait particulièrement plus cher ce produit de large consommation et pousserait les consommateurs potentiels à se tourner vers l'importation, a reconnu le responsable rwandais.

Cette taxe a pourtant été levée depuis 2005 sur tous les produits importés de première nécessité par une mesure sociale du président Pierre Nkurunziza.

Des tractations sont actuellement en cours entre le ministère du Commerce et celui des Finances pour que la mesure présidentielle bénéficie également au riz local, a ajouté M. Banigwaninzigo.

Nouvelle stratégie pour le désarmement des civils au Burundi

La commission technique en charge du désarmement des civils et de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre propose des projets de développement aux citoyens pour débarrasser le pays de tous les engins de la mort qui ont beaucoup prospéré à l'ombre de la décennie de guerre civile écoulée.

La commission a réuni lundi à Bujumbura des représentants des corps de défense et de sécurité, ceux de l'administration à la base, des élus du peuple et des religieux appelés notamment à jouer un rôle de premier plan dans la nouvelle tentative visant à désarmer les civils et garantir l'ordre et la sécurité publics.

Le désarmement volontaire des civils a été lancé officiellement au début de l'année dernière, mais il n'a permis à ce jour de récolter qu'une maigre moisson d'environ 5.000 armes dans un pays qui en compterait plus de 300.000, selon diverses sources sécuritaires concordantes.

Certains civils prennent pour prétexte le fait que le Front national de libération (FNL, rébellion) reste encore actif dans le pays pour retarder le désarmement.

La nouvelle stratégie se veut plus incitative et des citoyens pris individuellement pourraient bénéficier d'un financement leur permettant d'initier un projet de développement suivant la nature et la valeur de l'arme remise, a précisé au séminaire le président de la commission technique nationale en charge du désarmement des civils et de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, Sylvestre Kibeceri.

"Nous allons apprécier l'ensemble des armes remises par collectivité locale et offrir en échange des projets de développement d'intérêt commun, comme le financement de la construction de routes, d'écoles ou encore de centres de Santé", a-t-il ajouté.

On rappelle que le dernier rapport de l'ex-Secrétaire général de l'ONU sur l'Opération des Nations unies au Burundi (ONUB), se veut également alarmant sur le grand nombre d'armes légères et de munitions, notamment les grenades, qui circulent encore dans la population et menacent la sécurité du pays.

Ecole gratuite pour les veuves et les orphelins au Burundi

A l'issue des fêtes de fin d'année, les orphelins et les veuves du Burundi vont reprendre les cours lundi avec, en moins, le souci du paiement des frais académiques dans tout l'enseignement secondaire et universitaire public et privé en vertu d'une récente décision du président Pierre Nkurunziza.

La gratuité de l'enseignement est déjà en vigueur pour tous les écoliers, nantis ou indigents, du primaire public comme le veut la politique du nouveau gouvernement visant à garantir l'éducation pour tous à l'horizon 2015.

La nouvelle mesure favorisant les orphelins et les veuves a cependant suscité de fortes grognes du côté des propriétaires d'écoles secondaires et d'universités privées qui tirent l'essentiel de leurs revenus du minerval et des frais académiques.

Elle a été, en revanche, accueillie avec enthousiasme pa les parents d'élèves, ce qui a provoqué une forte demande d'inscription au cours de la rentrée scolaire 2005-2006.

A titre illustratif, il a été inscrit 494.444 écoliers pour l'année scolaire 2005-2006, soit 229.590 enfants de plus dans le primaire public par rapport à 2004-2005, selon les statistiques disponibles au ministère de l'Education nationale.

Les spécialistes du secteur de l'éducation à Bujumbura estiment cependant que la très forte pression des effectifs sur les moyens humains, les infrastructures et les équipements pourrait se répercuter à moyen terme sur la qualité de l'enseignement au Burundi.

Le système éducatif burundais est déjà préoccupant au niveau des disparités de sexes et des taux de scolarisation qui vont en décroissant d'un pallier à un autre.

Le taux de scolarisation brut dans le primaire est de 79% pour les garçons, contre 71% pour les petites filles, selon le rapport national sur le développement humain 2005.

Le taux de scolarisation brut dans le secondaire ne serait que de l'ordre de 11,14% dans le secondaire, avant de retomber jusqu'à une moyenne de 1,72 à l'université.

Le taux d'analphabétisme reste également élevé, avec un taux de 42,16%, selon la même source.

       
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burundi   rwanda   
 
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