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Le directeur général du FMI en visite de travail au Cameroun |
Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Rodrigo De Rato, est arrivé mardi à Yaoundé sur invitation du président camerounais, Paul Biya, pour une visite de travail de deux jours.
Dans un communiqué, le ministère camerounais des Relations extérieures indique que M. De Rato va rencontrer les membres du gouvernement, les représentants du secteur privé, de la société civile, des bailleurs de fonds et des organisations syndicales.
Les entretiens porteront essentiellement sur l'Initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE), l'allègement de la dette multilatérale, la relance des investissements productifs pour améliorer la croissance et lutter contre la pauvreté au Cameroun.
M. De Rato prendra part à une table ronde au siège de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC), sur les questions financières régionales, qui regroupera plusieurs personnalités dont le gouverneur de la BEAC, Jean-Félix Mamalepot.
Avant le Cameroun, M. De Rato a visité le Gabon où il a inauguré, à Libreville, le Centre régional d'assistance technique du FMI pour l'Afrique Centrale.
Ce centre a pour vocation d'accroître "de façon significative" les conseils, la formation et le renforcement des capacités des pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), à savoir le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Congo, le Tchad et la Centrafrique.
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Près de 125 gardiens de prison camerounais suspendus |
Le vice-Premier ministre camerounais, ministre de la Justice et Garde des sceaux, Amadou Ali, a suspendu de leur fonction, près de cent vingt cinq gardiens de prison, pour une période de quatre mois et muté une vingtaine de régisseurs de prison, a appris la PANA de source officielle.
Les cent vingt cinq gardiens de prison suspendus sont accusés d'indiscipline, de rébellion et de mutinerie dans 20 des 70 maisons d'arrêt du Cameroun du 28 décembre 2006 au 2 janvier 2007.
La décision intervenue, ce week-end, entraîne une incidence financière sur le salaire des mis en cause pendant la période de leur sanction.
« Je souhaite que ce genre de situation n'arrive plus jamais. Un corps armé qui se soulève et prend les armes contre l'Etat, leur sort devrait être scellé », a martelé Amadou Ali.
Il a demandé que tous les déserteurs regagnent leur poste dans les plus brefs délais.
Par ailleurs, le président de la République, Paul Biya, a limogé deux fonctionnaires des services centraux, à savoir le directeur et l'inspecteur général de l'administration pénitentiaire.
Selon le ministre camerounais de la Justice, garde des sceaux, toutes les sanctions prises jusqu'ici à l'encontre des geôliers et des fonctionnaires des services centraux, sont administratives, en attendant celles pénales.
Outre les 71 gardiens de prison gardés à vue, les 125 suspendus ainsi que le directeur et l'inspecteur général de l'administration pénitentiaire pourraient être entendus dans les prochains jours.
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Le patronat camerounais optimiste pour 2007 |
Toutes les conditions sont remplies pour que le patronat camerounais soit optimiste pour l'année 2007, a estimé, ce week-end, le président du Groupement inter- patronal du Cameroun (GICAM), André Siaka, au cours d'une cérémonie de voeux organisée par cette association à son siège à à Douala, la capitale économique du pays.
"Le taux de croissance a considérablement augmenté depuis deux ans, passant de 2,5% en 2005 à 3,7% en 2006 et les prévisions indiquent qu'il sera de 4,5% en 2007", a expliqué le patron du GICAM.
M. Siaka, par ailleurs directeur général de la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), une filiale du groupe français Castel, a estime que l'atteinte du point d'achèvement de l'Initiative dite des Pays pauvres très endettés (PPTE) par le Cameroun au deuxième trimestre de l'année dernière et la budgétisation des recettes pétrolières justifient non seulement l'amélioration substantielle du taux de croissance de l'année en cours (2007), mais aussi et surtout l'optimisme des hommes d'affaires camerounais.
Il s'est, en revanche, dit indigné par la chute de 40% de la consommation par habitant, du taux d'inflation qui est de 4,5% et de la cherté de la vie au Cameroun, toutes choses qui, a-t-il dit, donnent encore des soucis au patronat.
Selon lui, le combat pour l'élévation du standard de vie des Camerounais ne peut être gagné que si le gouvernement s'investit à fond sur les chantiers des infrastructures routières et de l'énergie qui sont de véritables talons d'Achille de l'économie camerounaise.
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