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Denis Sassou Nguesso
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Le président de l'Association des parents des disparus du Beach, Marcel Touanga, a exprimé mercredi à Paris, son soulagement après la décision de la Cour de Cassation française d'autoriser la reprise, en France, de l'instruction du dossier de la disparition en mai 1999, près de Brazzaville, la capitale congolaise, de près de 353 personnes.
"Nous avons eu des doutes sur la justice française lorsque la cour d'Appel de Paris a décidé en 2004 de suspendre toute l'instruction de l'affaire en France. L'arrêt rendu ce mercredi par la Cour de cassation nous redonne confiance et apaise notre douleur en tant que parents de disparus", a-t-il déclaré.
S'adressant à la presse, peu après l'arrêt de la plus haute juridiction française, M. Touanga, qui a perdu son fils en mai 1999, a assuré que "tout sera fait pour que le sang versé par les enfants ne soit pas oublié".
"Nous nous battrons pour que tous ceux qui ont participé à assassiner sauvagement nos enfants paient pour leur forfait. Nous allons poursuivre la lutte avec tous ceux qui se sont mobilisés à nos côtés depuis le début de notre action en France", a-t-il dit, en évoquant "une journée historique".
Dans un arrêt rendu mercredi, la Cour de Cassation a infirmé la décision de la cour d'Appel de Paris qui avait suspendu en novembre 2004 l'instruction au tribunal de Meaux, près de Paris, du dossier de quelque 353 réfugiés congolais disparus au port fluvial de Brazzaville à leur retour de la RD Congo.
Les plus hauts magistrats français, qui ont estimé dans leur arrêt, que rien n'empêche, en droit, à la justice française de connaître de l'affaire, ont chargé la cour d'Appel de Versailles de désigner un nouveau juge pour poursuivre l'instruction entamée en 2001 à Meaux. |