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members.tripod.com/casamance |
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Le chef historique du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion sénégalaise), abbé Augustin Diamacoune Senghor, est décédé dimanche à l'hôpital Val de Grâce de Paris, à l'âge de 78 ans, ont annoncé plusieurs radios sénégalaises émettant à Dakar, la capitale.
Il a avait été évacué vers la capitale française, le 20 octobre dernier, victime d'une attaque vasculo-cérébrale qui avait d'abord nécessité son hospitalisation à Dakar
Il est considéré comme le père de la rébellion déclenchée en décembre 1982 pour revendiquer l'indépendance de la région naturelle de la Casamance, située dans le sud du Sénégal.
Arrêté et condamné à plusieurs reprises, abbé Diamacoune s'était fortement engagé, depuis près de quatre ans, dans un processus de paix, rencontrant souvent le président Abdoulaye Wade et des représentants de l'Etat sénégalais.
Il s'était également attelé à la réunification du MFDC dont l'éclatement a donné naissance à plusieurs factions dirigées par des chefs de guerre autoproclamés.
Le 30 décembre 2004, le gouvernement du Sénégal et le MFDC ont signé à Ziguinchor, dans le sud du pays, un protocole d'accord de paix pour mettre fin à la guerre qui secoue la région jadis appelée le "Grenier du Sénégal".
Le document a été signé par abbé Diamacoune Senghor et le ministre sénégalais de l'Intérieur, Ousmane Ngom, en présence de plusieurs personnalités, dont des membres du gouvernement et du corps diplomatique, ainsi que des représentants d'organisations internationales.
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