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La communauté internationale invitée à soutenir la Côte d'Ivoire |

Le président sortant de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et chef de l'Etat nigérien, Mamadou Tandja, a appelé vendredi à Ouagadougou la communauté internationale à ne pas se laisser gagner par la lassitude face à la situation en Côte-d'Ivoire.
"Nos frères ivoiriens peuvent toujours compter sur nous", a déclaré le président Tandja lors de la cérémonie d'ouverture du 31ème sommet ordinaire des chefs d'Etat de la CEDEAO.
La crise ivoirienne a été évoquée par plusieurs personnalités, dont le ministre congolais des Affaires étrangères, Rodolphe Adada, représentant le président en exercice de l'Union africaine (UA), le président congolais Denis Sassou Nguesso.
M. Adada a estimé que la résolution 1721 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations-Unies (ONU) est le meilleur remède à cette crise, insistant sur la nécessité de tous les acteurs politiques ivoiriens de la respecter.
De son côté, le président de la Commission de la CEDEAO, le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, a invité les pays membres de l'organisation à continuer à œuvrer pour la paix en Côte d'Ivoire.
"Nous devons rechercher, avec nos frères et sœurs ivoiriens, les moyens de parvenir à la paix et d'aboutir à la tenue d'élections libres et transparentes dans ce pays", a-t-il dit.
En juin dernier, le Secrétariat exécutif de la CEDEAO a été transformé en Commission et M. Chambas a été reconduit pour un mandat de quatre ans à compter de janvier 2007.
Créée en 1975 à Lagos, la CEDEAO regroupe 15 pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Sierra Leone et le Togo. |
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Le G7 autorise Guillaume Soro à dialoguer avec Laurent Gbagbo |

L'opposition civile ivoirienne regroupée au sein du G7 a donné, jeudi, son accord au leader des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion), Guillaume Soro, pour engager le dialogue direct sollicité par le président Laurent Gbagbo, a- t-on appris de source officielle à Abidjan.
Cette décision a été prise à l'issue d'une concertation souhaitée et obtenue par les Forces nouvelles.
"Les leaders du G7 ont marqué leur accord au secrétaire général des Forces nouvelles quant à cette proposition de dialogue direct avec le chef de l'Etat et l'ont encouragé à y participer pour contribuer à mettre fin à l'impasse actuelle, dans le strict respect de la Résolution 1721/2006", indique le communiqué final qui a sanctionné la rencontre.
Le G7 souligne toutefois que ce dialogue direct "doit être un facteur devant faciliter et accélérer le processus de paix et non servir de prétexte pour retarder la mise en oeuvre de la résolution onusienne".
Le communiqué rappelle que l'impasse dans laquelle se trouve le processus de paix en Côte d'Ivoire tient notamment au blocage dans la mise en place de l'état-major intégré, au non démarrage des audiences foraines et de l'opération d'identification des populations et d'établissement de la liste électorale, ainsi qu'au non redéploiement de l'administration dans l'ensemble du pays et au blocage du dialogue militaire.
Pour lever ces écueils, le G7 exhorte le Premier ministre Charles Konan Banny à mettre en oeuvre sans délai sa feuille de route telle que définie par la Résolution 1721 de l'ONU. |
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