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Charles Taylor
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La soupape du gouvernement de Charles Taylor, Liberia, a fini par céder sous la pression de l’opinion internationale, après quinze ans d’une guerre civile considérée comme la plus atroce de l’histoire de l’Afrique. Les derniers mots du rebelle devenu homme d'Etat qui s’enrichissait de "diamants de sang", pendant que ses concitoyens subissaient les horreurs d’une guerre qu’il alimentait sans cesse : "God willing, I will be back".
Dur à croire lorsqu’un mandat d’arrêt international pend au dessus de la tête du rebelle converti président... Encore plus difficile à croire, lorsque l’on sait que le LURD (Libériens unis pour la Réconciliation et la Démocratie) et le MODEL (Mouvement pour la Démocratie au Liberia) se partagent le contrôle de 80% du pays. Impossible à croire, vu l’enthousiasme des milliers de Libériens qui ont bravé balles perdues et bombardements, pour descendre dans les rues et célébrer le départ en exil de l’homme.
Grâce aux efforts de nombreuses ONG, la presse internationale a projeté l’attention mondiale sur cette tragédie, forçant les acteurs politiques internationaux, a exercer la pression ayant précipite le départ de Taylor. |
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![Blaise Compaoré, le président du Burkina-Faso](//www.grioo.com/images/rubriques/2/508.jpg) |
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Blaise Compaoré, le président du Burkina-Faso
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Le déploiement de la première troupe Nigériane forte de 300 hommes sur le terrain sous l’auspice de la CEDEAO prouve que les Africains sont prêts à prendre en main leur destin. Le Ghana, le Mali, le Bénin, l’Afrique du Sud, le Sénégal et le Togo, ont tous consenti à envoyer une force Ouest Africaine de 3,250 soldats dont le déploiement total est prévu pour le 1er Octobre.
Pendant ce temps la, le Conseil de Sécurité faisait montre de son enthousiasme légendaire lorsqu’il s’agit de crises humanitaires en Afrique.
Il aurait fallu que le Liberia, théâtre d’un drame qui n’a pas fini de dévoiler ses maux, serve de leçons au reste de l’Afrique. Néanmoins, pas très loin de ce pays mais bien loin de l’attention du monde, au Burkina Faso, une tragédie similaire semble se préparer.
Comme son ami et camarade de parcours Charles Taylor, Blaise Compaore a pris le pouvoir par la force après avoir assassiné son prédécesseur et "frère", Thomas Sankara. Comme Taylor, Compaore est implique dans les trafics d’armes, la guerre du Liberia, de Sierra Leone, et de Cote d’Ivoire. Comme Taylor, Blaise Compaore s’enrichit grâce au commerce de diamants et de bois au détriment d’un peuple dont l’index de développement est l’un des plus bas au monde. |
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Le Burkina-Faso et la Libye se sont alliés au Liberia de Taylor depuis une quinzaine d’ annees pour constituer l’« axe du mal » africain. L’absence d’opposition politique robuste au régime burkinabé est significative des méthodes d’intimidations et d’éliminations de Compare, qui feraient pâlir celles de son homologue Zimbabwéen, Robert Mugabe.
Mais si l’Afrique n’est pas prête pour la democratie comme l’ont affirmé certains, et cela reste a débattre, elle ne peux tolérer des etats-foyers de déstabilisation par la volonté malveillante de leurs dirigeants. L’Afrique, ne peut plus etre le théâtre des "cleptocracies" qui la hantent depuis les temps coloniaux.
Alors prenez garde Monsieur Compaore ! L’exile propice de Taylor, ainsi que les efforts Libyens pour rejoindre le concert des nations, ne presagent rien de bon pour vous. Observez et apprenez, ou vous serez le prochain. Et au grand bonheur des Africains. |
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