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Vers une enquête sur les allégations de corruption au Liberia |

Le Groupe de contact international (GCI) a lancé un appel pour la mise sur pied d'une enquête indépendante pour faire la lumiére sur les déclarations selon lesquelles certains membres de la Chambre basse du parlement libérien ont reçu des pots de vin pour voter une motion de défiance contre le président de l'institution, M. Edwin Snowe.
Le GCI regroupe les pays de la Communauté économiques des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), de l'Union européennes (UE) et les Etats-Unis.
La semaine dernière, 41 des 61 députés libériens ont voté pour la destitution du président du parlement. Cependant, deux d'entre eux ont publiquement avoué être parmi ceux qui auraient reçu un pot-de-vin de 5.000 dollars américains chacun pour destituer M. Snowe après que le jeune président du parlement eut révélé à la presse un complot de Ellen Johnson-Sirleaf pour lui faire perdre son siège, une accusation que la présidente a balayé d'un revers de main, exigeant des preuves de telles allégations.
Dans un communiqué parvenu à la presse samedi dernier, le GCI a exprimé sa préoccupation au sujet des récents développement dans la basse chambre nigériane.
"Le GCI a aussi déclaré que la corruption d'un législateur par qui que se soit et inacceptable tout comme l'acceptation d'un pot de vin par un membre du parlement ou du gouvernement. Nous demandons l'ouverture d'une enquête indépendante et transparente conformément aux meilleures pratiques internationales pour faire la lumière sur les allégations de corruption au niveau de la Chambre des représentants, indique le communiqué du GCI.
Conjointement signé pat les deux co-présidents du GCI, l'ambassadeur nigérian au Liberia, Eineje Onobu et le représentant de l'UE Jeremy Tunnacliffe, le communiqué ajoute que "Tous les sections du gouvernement libérien doivent gérer de manière transparente les affaires du pays et s'efforcer de mettre fin à la culture de l'impunité".
M. Snowe a juré de ne pas quitter son poste notant que la procédure de loi n'a pas été respectée et que la session qui l'a destitué a été convoquée en dehors de la capitale ce qui est du reste anticonstitutionnel.
Le GCI a demandé aux députés de "d'apporter sans plus tarder une solution à ce problème qui secoue le parlement pour lui permettre de poursuivre son important rôle".
"Ces problèmes empêchent les législateurs de bien conduire la mission pour laquelle ils sont élus. Le GCI demande vivement aux membres du parlement de respecter la loi pour régler les questions procédurales et organisationnelles", ajoute le GCI. |
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