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Arrivée à Rabat du chef de la diplomatie camerounaise |

Le ministre d'Etat, ministre camerounais des Relations extérieures, Jean-Marie Atangana Mebara, est arrivé lundi à Rabat pour une visite de trois jours au Maroc, à l'occasion de la tenue de la 1ère session de la Grande Commission mixte maroco-camerounaise.
Cité par l'agence de presse marocaine (MAP), M. Mebara a souligné que la Grande Commission mixte maroco-camerounaise, marque "une étape importante dans la coopération déjà très appréciable entre les deux pays".
"La commission devra nous donner les moyens de renforcer davantage cette coopération dont nous nous félicitons", a-t-il ajouté.
Il a, en outre, formulé le souhait de voir certains accords finalisés lors de la réunion de cette Commission.
Par ailleurs, il s'est réjoui de l'accueil réservé aux étudiants camerounais au Maroc et de la qualité de la formation dispensée à ces étudiants.
M. Mebara conduit une délégation pour participer à cette réunion, au cours de laquelle les deux parties feront le bilan des actions réalisées dans divers domaines et examineront les opportunités qui s'offrent aux deux pays pour renforcer et diversifier les différents volets de la coopération bilatérale.
En marge de cette session, le ministre d'Etat camerounais aura des entretiens avec le Premier ministre marocain et les présidents des deux Chambre du Parlement, ainsi qu'avec d'autres responsables.
A son arrivée à l'aéroport de Rabat-Salé, M. Mebara a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Benaïssa. |
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Arrestation d'une cinquantaine d'indépendantistes camerounais |

Une cinquantaine d'indépendantistes camerounais dont le vice-président du "Southern Cameroon's National Council" (SCNC, mouvement irrédentiste), Nfor Ngala Nfor, interpellée le week-end dernier à Bamenda, dans la province anglophone du nord-ouest du Cameroun, était toujours détenue lundi à la Gendarmerie, a-t-on appris de source proche de leurs familles.
"Nous ne pouvons pas tolérer que des militants d'un mouvement illégal qui tiennent une réunion illégale continuent de perturber l'ordre public et de défier l'Etat", a déclaré le commissaire Sanam du commissariat central de Bamenda.
Les leaders du SCNC, un mouvement irrédentiste qui réclame l'indépendance des deux provinces anglophones du Cameroun depuis quelques années, donnaient une conférence de presse à leur siège, à Cow-Street, sur l'offensive diplomatique qu'ils ont lancée en Europe, en Asie et en Amérique du Nord.
Les éléments de la Gendarmerie et de la Police sont intervenus sur l'ordre du préfet de la Mezam, Jules Marcelin Ndjaga, dont le message porté a d'ailleurs été lu sur insistance des activistes du SCNC.
Ayamba Ette Otun et Nfor Ngala Nfor, les deux principaux leaders du SCNC, se sont vivement opposés à leur interpellation.
"N'allez pas à l'encontre de vos propres lois", diront-ils en substance, rappelant que le nouveau code de procédure pénale interdit toute interpellation le samedi, jour non ouvrable et en exigeant de voir le mandat d'arrêt du procureur de la République.
Cette résistance pacifique que le préfet a qualifiée de "délinquance sénile" a été de courte durée, car quelque temps après, les activistes du SCNC ont rallié, à pied, la Compagnie de Gendarmerie de la Mezam, située à quatre kilomètres de leur lieu d'arrestation.
Ce qui a pris une allure d'une marche pacifique soutenue par une foule compacte qui, aussitôt, réclamait la libération inconditionnelle de leurs leaders et autres activistes interpellés. |
Trois morts dans l'attaque d'un convoi de l'Armée camerounaise |

L'attaque, dimanche à Meiganga, dans le nord du Cameroun, d'un convoi de plusieurs camions de l'Armée transportant des militaires et des gendarmes, par des coupeurs de route puissamment armés, a fait trois morts et une vingtaine de blessés, a appris la PANA lundi, de sources concordantes.
Selon les mêmes sources, l'un des camions du convoi, dont les pneus ont été crevés, a fait plusieurs tonneaux avant de terminer sa course dans un ravin.
"C'était effroyable. Nous ne nous attendions pas à cette attaque. C'est vrai que la zone est dangereuse. Mais nous ne savions pas que ces coupeurs de route pouvaient attaquer un aussi important convoi des forces armées. Parce qu'ils sont habitués à attaquer les transporteurs et les populations", témoigne une des victimes.
Les militaires et gendarmes du convoi revenaient d'une mission de sécurisation de la frontière entre la Cameroun, le Nigeria et la Guinée équatoriale.
Les blessés ont été évacués à Yaoundé, capitale du pays, par un hélicoptère spécialement affrété par le ministère de la Défense.
Le phénomène des coupeurs de route est très préoccupant au Cameroun, notamment dans les localités frontalières du Tchad, du Nigeria et de la République centrafricaine.
Armés de fusils de guerre ou de fabrication artisanale, ces bandits de grand chemin écument des localités entières, dépouillant transporteurs, voyageurs, bergers, de tous leurs biens et tuant d'autres.
Face à la recrudescence du phénomène, le gouvernement camerounais a créé une unité spécialisée, le Bataillon d'intervention rapide (BIR). |
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