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Omar Al Bashir
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Réunis en conférence dans la capitale éthiopienne, les dirigeants africains doivent choisir lequel d’entre eux va devenir le nouveau président de l’Union Africaine.
L’organisation, qui rassemble tous le continent sauf le Maroc, est à présent dirigée par le président congolais Denis Sassou N’guesso, dont l’espérance d’être reconduit pour un an à ce poste a été réduite à néant par ses détracteurs, estimant qu’il n’a rien fait à la tête de l’Union.
Celle-ci avait promis à Omar Hassan al Bachir la présidence pour 2007, sous réserve qu’il se soit engagé pour améliorer la situation au Darfour.
Le président soudanais a donc déposé sa candidature en s’attendant à ce qu’elle obtienne une suite favorable ; mais la majorité des pays siégeant s’élèvent contre ce choix. Les organisations non gouvernementales s’y opposent également : Amnesty International, qui défend les Droits de l’Homme, a d’ailleurs affirmé que la crédibilité de l’UA serait mise à mal par une présidence du Soudan.
Mises en causes, les exactions commises par ce gouvernement, dont les milices armées ont tué des milliers de civils depuis le début du conflit au Darfour. Le président soudanais a d’ores et déjà affirmé que cela ne lui posait aucun problème de ne pas être élu.
A l’heure actuelle le grand favori est l’Angola, à qui peuvent encore être préférés des pays d’Afrique de l’Est… Poursuite des débats aujourd’hui et demain.
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