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FESPACO : Ouaga, capitale du cinéma* |

"Le Roi de Gambaga avait de nombreuses filles mais aucun héritier. Obéissant à une ancienne coutume, il interdit le mariage à sa fille aînée, Yennenga. Au lieu du rôle d’épouse, cette jeune fille se voit confier celui de princesse de guerre et placée à la tête d’une armée chargée de guerroyer dans des terres lointaines. Elle ne renonce au mariage qu’à contrecœur. Son cheval s’emballe au cours d’un combat et l’emporte loin des siens. Il galope si loin qu’elle se perd et rencontre Rialé, un chasseur solitaire qui lui porte secours. Yennenga s’éprend de lui et demeure à ses côtés. De leur union naît le grand héros Ouédraogo, qui signifie cheval mâle. Ouédraogo est le fondateur de l’empire des Mossés».
Telle est la légende de l’Etalon de Yennenga, prix suprême du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), qui a lieu tous les deux ans dans la capitale du Burkina Faso.
Cette année, le Fespaco aura lieu du 24 février au 03 mars. Vingt films seront en compétition longs métrage. Il s’agit d’un du Bénin («Africa Paradis»), trois de Guinée («Il va pleuvoir sur Conakry», «Le sourire du serpent» et «Un matin de bonne heure»), deux du Tchad («Tartina city» et «Daratt»), un du RDCongo («Juju factory»), un du Cameroun « Les saignantes » ), un du Gabon («L’ombre de Liberty»), un du Mali («Faro»), deux d’Afrique du Sud («Heartlines» et «Tsotsi»), un du Nigeria («Ezra»), un du Sénégal («Terenga blues»), un d’Algérie («Barakat»), un du Maroc («La vague blanche»), un tunisien «Making off», et trois du Burkina Faso («Code Phénix», «Le monde est un ballet» et «Djanta»). |
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Du côté des courts métrages, les cinéphiles pourront visionner «La mer-e», «R’da» et «Le prince de Ouarzazate» (Maroc), «La pelote de laine» (Algérie), «Peretera Maneta» (Zimbabwé), «Case 474» (Afrique du Sud), «Déwénéti» (Sénégal), «O’grande bazar» (Mozambique), «Comme les autres», «Saba flouss», «Je vous ai à l’œil» et «Conversations» (Tunisie), «Menged» (Ethiopie), «A la recherche de son eau», «Humanitaire» et «Ma ga al Dikhan» (Burkina Faso).
«Homeland» du Rwanda, «Droit de mémoire» du Burkina Faso, «Requiem pour la révolution» d’Egypte, «Lamine la fuite» d’Algérie, «Questions à la terre natale» du Sénégal, «Sur les traces du Bembeya jazz» du Burkina Faso, «Mieux vaut mal vivre que mourir», du Burundi, «Mamio, l’exil des dieux» Burkina Faso, «Nosaltres» Sénégal, «El ejido, la loi du profit» du Maroc, «The mother house» d’Afrique du Sud, «Réfugiés, mais humains» du Burkina Faso, «La couleur du sacrifice» Maroc, «Sacrées bouteilles» de Tunisie, et «Growing» Zimbabwé, seront en compétition pour les films documentaires.
Le rideau des cinémas burkinabés se lèvera pour d’autres projections. Le public pourra visionner la compétition officielle–films diaspora, le panorama des cinémas d'Afrique (Long et courts métrages, les films du monde (courts et longs), les films d'école, un focus sur le cinéma marocain, une rétrospective films du Mali.
La vidéo aura également son palmarès puisqu’elle aura ses compétitions officielles de fiction, de séries et de sitcoms, son panorama, et un focus sur les documentaires sud-africains.
*Titre emprunté à un documentaire sur le Fespaco du réalisateur tunisien Mohamed Challouf |
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