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"La Guinée aura bientôt son Premier ministre", selon Mme Kaba |

La ministre guinéenne de la Coopération internationale, Mme Sidibé Fatoumata Kaba a déclaré, jeudi à Ouagadougou, que la nomination d'un Premier ministre dans son pays n'était plus qu'une question de temps, précisant que celui-ci va répondre à l'attente d'une frange très importante de la population guinéenne.
"Le président (Lansana) Conté, dans son calme habituel et dans sa sérénité, va nommer un Premier ministre de consensus. Ça ne va plus tarder, car il y a un accord qui a été déjà signé avec les syndicats et le chef de l'Etat a accédé à toutes les revendications", a dit Mme Kaba, venue à Ouagadougou en émissaire du chef de l'Etat guinéen auprès du président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Blaise Compaoré.
Reçue en audience par le chef de l'Etat burkinabé ce jeudi en fin de matinée, la diplomate guinéenne a laissé entendre qu'elle était venue "informer le président en exercice de la CEDEAO des derniers développements de la grève qui a secoué son pays il y a de cela quelques jours".
"Nous n'avons pas parlé de la mission que devait envoyer la CEDEAO", a-t-elle également souligné, indiquant qu'un accord avait déjà été trouvé avec les syndicalistes et que le président Conté avait déjà signé la lettre de mission et les attributions du futur Premier ministre.
"Donc la mission n'a pas été reportée. A Ouagadougou, le communiqué final du sommet de la CEDEAO avait demandé l'envoi d'une mission sous réserve d'un accord du gouvernement guinéen et c'est ce qui s'est passé", a rappelé Mme Sidibé.
Les syndicats et les partis politiques guinéens avaient entamé le 10 janvier dernier une grève générale illimitée, dénonçant la corruption du pouvoir et demandant le départ du président Lansana Conté. Près de soixante personnes avaient été tuées par les forces de l'ordre au cours des manifestations. |
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Le PRS menace de se retirer du gouvernement en Guinée-Bissau |

Le vice-président et porte-parole du Parti pour la rénovation sociale (PRS), Ibrahima Sori Diallo, a déclaré jeudi, que cette formation politique pourrait se retirer de la coalition gouvernementale si son statut n'est pas revu au sein du cabinet dirigé par le Premier ministre Aristides Gomes.
M. Diallo, qui s'exprimait au sortir d'une audience chez le président Joao Bernardo Nino Vieira, a indiqué avoir saisi cette occasion pour appeler ce dernier à faire diligence auprès du Premier ministre, en vue de l'attribution de plus de portefeuilles au PRS au sein gouvernement, au prorata du nombre de députés (35) qu'il a fournis au Forum de convergence pour le développement (FCD), la coalition actuellement majoritaire au parlement.
"Si Aristides Gomes (le Premier ministre) refuse d'accéder à notre demande sous dizaine, nous allons nous retirer de la coalition gouvernementale (FCD)", a menacé le vice-président du PRS qui était accompagné de ses deux adjoints, MM. Vincent Gomes Na Luak et Mbunhe Encada.
A l'issue d'une réunion, la Commission politique nationale du PRS a rendu public, le 5 février, un communiqué dans lequel elle a donné un ultimatum de 10 jours au gouvernement afin de revoir le statut du parti au sein de la coalition au pouvoir.
Le PRS ne compte que 4 ministres et deux secrétaires d'Etat au sein du gouvernement Gomes Aristides, alors qu'il détient, selon ses instances dirigeantes, le plus grand nombre de députés au sein du FCD.
A l'occasion de sa réélection à la tête du PRS le 12 novembre 2006, Koumba Yala avait dénoncé l'accord électoral qui l'avait lié à Nino Vieira en juillet 2005, qualifié le gouvernement de Aristides Gomes d'illégal et exigé que le chef de l'Etat convoque des élections anticipées. |
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