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Les migrants sont de plus en plus nombreux à tenter l'entrée en Europe par les Canaries
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Le bateau est tombé en panne il y a une semaine, au large du Sénégal, dans les eaux territoriales internationales. Depuis, sa situation reste bloquée. Près de 400 personnes de nationalités différentes seraient à son bord, leur destination prévue, l’Europe.
Le cargo serait parti de Guinée dans le but de rallier les îles espagnoles des Canaries. Une avarie de moteur l’a stoppé subitement et son équipage a lancé un signal de détresse, reçu par les gardes côtes espagnols, qui l’ont alors remorqué jusqu’au nord de la Mauritanie.
Dès qu’elles en ont été averties, plusieurs ONG se sont rendues sur place, à Nouadhibou, une ville située au nord du pays et au large de laquelle le « Marine 1 » est au mouillage.
Des collaborateurs de l’Organisation Internationale des Migrations et de la Croix Rouge sont montés à bord, apportant vivres et eau potable pour les passagers. Ils ont recensés plusieurs centaines de clandestins, originaires de différents pays africains, mais aussi du Bangladesh, d’Inde et du Pakistan.
N’ayant pour la très grande majorité aucun papier d’identité, leur statut est discutable : les différents pays limitrophes se rejettent donc la balle pour ne pas les accueillir.
Devant l’enlisement de la situation, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a décidé de prendre le dossier en charge, menant des négociations notamment avec la Mauritanie et l’Espagne. L’objectif de l’ONU étant avant tout de permettre à ces hommes, femmes et enfants de rejoindre la terre le plus rapidement possible.
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