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Procès d'un gouverneur propriétaire de 172 maisons au Nigeria |
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http://www.informatik.uni-frankfurt.de/~sfb268/ |
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Le gouverneur Chimaroke Nnamani de l'Etat d'Ebugu, dans le sud-est du Nigeria, a été inculpé par le Bureau du code d'éthique d'Abuja, la capitale fédérale, pour s'être porté acquéreur de 172 maisons au Nigeria et à l'étranger alors qu'il était en fonction.
Les adresses des maisons ont été énumérées dans les actes d'accusation mis à la disposition de la presse, jeudi.
M. Nnamani a été inculpé en même temps que deux autres gouverneurs d'Etat -Sam Egwu de l'Etat d'Ebonyi (sud-est) et George Akume de l'Etat de Benue (centre)-- pour s'être prétenument procurés des biens fonciers dont la valeur excède de loin leurs revenus légitimes.
M. Nmanani, qui veut maintenant briguer le Sénat, figurait précédemment sur la liste dressée par la Commission sur les crimes financiers et économiques (EFCC) parmi les 130 autres candidats jugés indignes d'occuper des fonctions officielles.
Cinq autres gouverneurs d'Etat --Rashidi Ladoja (Etat d'Oyo-sud- ouest), Orji Kalu (Abia-sud-est), Saminu Turaki (Jigawa-nord), l'ex gouverneur Joshua Dariye (Plateau-centre) et l'ex gouverneur Diepreye Alamieyeseigha (Bayelsa)-- avaient été précédemment inculpés par le tribunal.
Les gouverneurs sont protégés de toute poursuite judiciaire durant leurs fonctions grâce à l'immunité dont ils jouissent, et il sera extrêmement difficile pour le tribunal de s'attaquer à cette disposition constitutionnelle.
Un tribunal fédéral avait statué que le vice-président Atiku Abubakar, également inculpé par un tribunal de corruption, ne peut être jugé du fait de son immunité.
Le Nigeria a été cité à maintes reprises parmi les nations les plus corrompues du monde, pourtant l'administration du président Olusegun Obasanjo avait fait de la lutte contre ce fléau son cheval de bataille. |
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Limogeage de la vice-présidente du Burundi pour "insubordination" |
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Marina Barampama
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smolec.pl |
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Le chef de l'Etat burundais, Pierre Nkurunzia vient de limoger la deuxième vice-présidente de la République, Mme Marina Barampama, pour "insubordination et irresponsabilité dans l'exercice de ses fonctions", a-t-on appris vendredi de source officielle.
Le limogeage de Mme Barampama intervient dans un contexte politique tendu, au lendemain de la tenue d'un congrès extraordinaire controversé du parti présidentiel.
Les reproches qui sont faits à la désormais ex-vice présidente burundaise viendraient du fait qu'elle s'est mise dans le camp du statu quo à la tête du Conseil national pour la défense de la démocratie/Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD, parti au pouvoir).
Le congrès du 7 février dernier a élu Jérémie Ngendakumana, un proche du chef de l'Etat burundais, pour remplacer à la tête du parti le très controversé président sortant, Hussein Radjabu.
Mme Barampama avait été investie en septembre 2006 au poste de deuxième vice-présidente de la République après la démission fracassante de son prédécesseur, Mme Alice Nzomukunda, pour protester contre l'ingérence de Hussein Radjabu dans les affaires de l'Exécutif.
Le dénouement de la crise au sein du parti dirigeant pourrait s'accompagner d'un vaste remaniement ministériel qui pénaliserait les inconditionnels de Hussein Radjabu, dit-on dans les arcanes du pouvoir à Bujumbura.
Au moins sept des onze ministres du gouvernement, issus des rangs du CNDD-FDD, s'étaient rangés derrière Radjabu durant ces dernières semaines de lutte acharnée pour le leadership au sein du parti dirigeant. |
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