
Les médias se sont emparés de ce qu'ils qualifient déjà (un peu rapidement ?) de "nouvelle affaire Eto'o".
Le joueur du FC Barcelone revenu au sein de l'effectif Blaugrana, a donné sa version de son "refus d'entrer en jeu" lors de la rencontre face à Santander dimanche 11 février. Après la rencontre, l'entraîneur du FC Barcelone, Franck Rijkaard avait déclaré en conférence de presse qu'Eto'o avait refusé d'entrer en jeu à cinq minutes de la fin du match car il était mécontent du peu de temps de jeu qui lui était offert.
Mais selon Eto'o, Riijkard est de mauvaise foi :
"C'était de la mauvaise foi de dire en conférence de presse d'après match que je n'ai pas voulu jouer. Celui qui vous a dit ça doit s'expliquer. Moi, je donnerai des explications au club si on me le demande. Mais à personne d'autre" a t-il dit à l'issue d'une conférence organisée au profit du Cameroun.
Eto'o a également évoqué (sans le citer) Ronaldinho qui l'avait critiqué : "Si un coéquipier dit qu'il faut penser d'abord au groupe, qu'il y pense aussi. Moi je me suis toujours entraîné avec mes coéquipiers même si j'avais mal" a t-il ajouté, faisant allusion aux absences parfois répétées de la star brésilienne aux entraînements.
Eto'o est semble t-il soutenu par son président qui déclarait avant les propos d'Eto'o à l'égard de son entraîneur : "la réaction d'Eto'o est compréhensible après 144 jours de blessure car il a besoin de jouer pour être heureux. Il n'a pas refusé de jouer et n'a pas eu de gestes incorrects ou déplacés. Par prudence, il a estimé ne pas avoir suffisamment échauffé son genou blessé". Pour Laporta, c'est à Rijkaard de sanctionner ou non Eto'o.
Eto'o quant à lui ajoutait qu'il y avait deux clans qui s'opposaient au sein du Barça, l'un proche du président Joan Laporta, et l'autre proche de l'ex vice-président Sandro Rosell : "ce n'est pas ma guerre, c'est une guerre. Je suis au milieu d'une guerre entre deux personnes et c'est moi qui prend toutes les sanctions. Mais je reviendrai, et je reviendrai jouer." |