
Après trois semaines de grève au cours desquelles l’hôtel a du être fermé, la direction du Club Med Martinique a conclu un accord avec ses salariés. Les employés ont obtenu gain de cause sur les salaires, ils seront augmentés de 2%. Leurs jours de grève ne seront par contre pas payés.
Un seul syndicat, la CSTM, a signé le protocole, alors même que son secrétaire général s’y opposait. Christian Grandu a quitté la table des négociations, il estime avoir perdu du temps puisque les salariés ne sortent pas gagnants du conflit. Il a regretté les conséquences négatives de cette crise sur le tourisme en Martinique.
La CGTM FTM a refusé l’accord proposé en raison des réductions du temps de travail prévues par la direction. Le texte stipule en effet qu’elles seront reportées. Ce syndicat minoritaire réclamait l’annulation pure et simple de ces aménagements.
Yan Monplaisir, directeur de l’établissement, a affirmé avoir pris en compte la nécessité d’évolution des rémunérations. Il reste néanmoins sur sa position concernant les autres points clés du dossier, et se ménage une issue favorable à ses vœux en ré ouvrant des négociations en janvier 2008. Lart de reculer pour mieux sauter…
En attendant, le travail devait reprendre aujourd’hui au Club Med du Village des Boucaniers, qui annonce des promotions pour faire le plein de clientèle locale, avant de récupérer les touristes internationaux.
Durant le conflit les liaisons aériennes Canada/Martinique qui avaient été ouvertes depuis peu ont cessé faute de places d’hébergements.
Un comble pour une île aussi désireuse de restaurer son activité touristique : les tours opérateurs la boudent en raison de son succès, trop de vacanciers, pas assez d’infrastructures…
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