
Après les turbulences de la campagne de Ségolène Royal, ça ne va pas fort pour l'ensemble de la gauche.
Celle-ci se situe selon les sondages, à son niveau le plus bas depuis 1969, avec seulement 40 % d'intentions de vote au premier tour.
Selon les estimations de divers instituts de sondage, la gauche de situe entre 36,5 % et 40 %, à moins de trois mois du premier tour des élections présidentielles 2007.
Même si Ségolène Royal reste créditée d'intentions de vote estimées entre 26 et 29 %, l'écart entre l'ensemble de la gauche et la droite semble tel que si les élections avaient lieu aujourd'hui, Nicolas Sarkozy l'emporterait sans coup férir.
La faiblesse de l'extrême gauche, des anti-libéraux, des communistes ou verts (aucun ne dépasse 5 % d'intentions de vote) de même que le nouveau positionnement de françois Bayrou (ni gauche ni droite) brouillent les cartes.
Sans compter qu'une partie de l'électorat traditionnel de la gauche se tourne vers Jean-Marie Le Pen ou Nicolas Sarkozy en espérant voir ses problèmes pris en compte...
Quand la gauche l'avait emporté en 88 et 81, elle avait obtenu 49,12% et 50,70% des voix au premier tour. Même si comparer des chiffres de vote réels avec des sondages est un exercice qui a ses limites, on peut dire grosso modo que Ségolène Royal et la gauche ont du soucis à se faire. |