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Les syndicats guinéens refusent de reprendre les négociations |

Les responsables syndicaux guinéens ont renoncé à reprendre les négociations avec les autorités et les chefs religieux qu'ils devaient rencontrer samedi après-midi à Conakry afin de trouver une solution à la crise socio-politique qui secoue le pays depuis le 10 janvier et qui a fait plus d'une centaine de morts.
En dépit d'un communiqué publié vendredi soir par le chef d'état-major des armées, le général Kerfalla Camara, pour les rassurer, les responsables syndicaux ont préféré décliner l'invitation, estimant que leurs préalables n'ont pas été respectés.
A l'issue d'une première rencontre, jeudi à l'Assemblée nationale, la secrétaire générale de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), Mme Rabiatou Sérah Diallo, avait exigé la levée de l'état de siège en vigueur depuis le 12 février.
Au cours d'un entretien avec la PANA, le secrétaire général-adjoint de l'Union des syndicats des travailleurs de Guinée (USTG), Lous M'Bemba Soumah, a affirmé que les préalables ne sont pas respectés et un Premier ministre consensuel n'est pas nommé.
La tension a baissé à Conakry où des avions de chasse continuent toutefois de survoler la ville. |
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L'UA condamne la répression en Guinée |

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a fermement condamné vendredi à Addis-Abeba "l'usage disproportionné de la force et la répression de la population civile" en Guinée.
Dans un communiqué publié à l'issue de sa 71ème réunion, le CPS souligne que la situation en Guinée avait des implications pour la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique de l'Ouest.
La Guinée est secouée par une crise socio-politique exacerbée par une grève générale illimitée menée par les principales centrales syndicales du pays qui exigent la démission du président Lansana Conté.
Le représentant permanent de la Guinée auprès de l'UA, Sékou Camara, a fait un compte-rendu de la situation au CPS, avouant que la crise dans son pays était "vraiment profonde" et ne pouvait être résolue que dans le cadre d'un dialogue franc entre les parties concernées.
Une centaine de personnes a été tuée dans les affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants.
Le CPS a déploré les tueries en Guinée, demandant une enquête indépendante, avec la participation de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, pour identifier et traduire en justice les auteurs des actes de violence.
Il a demandé aux autorités guinéennes de prendre des mesures immédiates et appropriées pour mettre fin à tous les actes de violence commis par les forces de l'ordre et faciliter un dialogue véritable entre toutes les parties concernées.
Le CPS a également invité le président Conté "à respecter scrupuleusement l'esprit et la lettre du Procès-verbal de négociation signé le 27 janvier 2007 demandant la nomination d'un nouveau Premier ministre de consensus".
Le Conseil a exprimé son soutien aux initiatives prises par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour la résolution de cette crise.
Il s'est également félicité des efforts de l'actuel président en exercice de l'UA, le président John Kufuor du Ghana, et des initiatives déjà prises par le président de la Commission de l'UA, Alpha Oumar Konaré, pour trouver une solution rapide à la crise guinéenne.
Le CPS a invité M. Konaré à continuer à travailler en étroite collaboration avec la CEDEAO et à intensifier ses consultations avec toutes les institutions compétentes, dont les Nations unies, pour une action concertée afin de résoudre cette crise. |
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